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Japon

Japon: le nouveau stade olympique ne finit pas de faire scandale

Le «casque de vélo» comme l’ont surnommé ses détracteurs fait de nouveau la Une des journaux au Japon. Les deux arches et les formes sinusoïdales du projet de futur stade olympique dessiné par l’architecte Zaha Hadid sont cette fois associées au nom de Kimito Kubo.

La maquette du nouveau stade olympique de Tokyo.
La maquette du nouveau stade olympique de Tokyo. REUTERS/Kyodo
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Haut fonctionnaire de 58 ans, directeur général du bureau des sports et de la jeunesse au ministère de l’Education, Kimito Kubo a démissionné de ses fonctions. Officiellement, ce départ serait lié a des « raisons personnelles », mais évidemment beaucoup font le rapprochement avec ce qui est devenu une véritable verrue sur les futurs Jeux olympiques de Tokyo en 2020 et dans le même temps un sac à embrouilles pour le gouvernement nippon.

Car au-delà des considérations esthétiques, c’est bien le coût des travaux du futur stade national qui pose question. Ce qui devait être le « plus beau stade de la planète » s’est transformé en stade le « plus cher du monde ».

La facture initialement fixée à moitié moins est devenue astronomique : 2 milliards d’euros. Du jamais vu dans l’histoire des jeux. A titre de comparaison, le stade de Londres a coûté 618 millions d’euros, celui de Pékin 413 millions.

Le ministre de l’Education critiqué

De quoi laisser sceptiques 80 % des Japonais dans les sondages, de quoi aussi réveiller l’opposition. Ecrivains, journalistes et hommes politiques sont montés au créneau pour dénoncer ce qu’ils considèrent comme de la gabegie.

Le 17 juillet dernier, le Premier ministre Shinzo Abe a fait machine arrière en demandant la révision totale du projet. Problème : les collectivités locales continuent de devoir 44 millions d’euros au terme des contrats déjà conclus avec le cabinet de l’architecte irako-britannique qui met en cause les autorités pour le dépassement des coûts.

Le premier à payer les pots cassés est donc monsieur Kubo, mais d'autres pourraient suivre, ce dernier étant considéré comme le dernier fusible avant le ministre de l’Education, Hakubun Shimomura, lui-même au cœur de la tourmente.

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