Violences au Burundi: une commission d'enquête de l'ONU met en cause Nkurunziza
Une commission d'enquête des Nations unies sur le Burundi présentait ce 5 septembre à Genève son rapport sur les violations des droits de l'homme dans le pays cette année et l'an dernier. Elle dénonce la persistance de graves violations dont certaines sont constitutives de crimes contre l'humanité, notamment des exécutions sommaires, des disparitions forcées, des arrestations et des détentions arbitraires, des tortures et d’autres traitements cruels, inhumains ou dégradants. Pour la première fois, son enquête met en cause directement le président Pierre Nkurunziza pour des « appels récurrents à la haine et la violence ».
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De tous les témoignages que nous avons recoupés, les Imbonerakure, les jeunes militants du parti dominant, jouent un rôle absolument central.
Burundi: Doudou Diène, président de la commission d'enquête de l'ONU qui met en cause le président Pierre Nkurunziza pour «des appels à la haine et à la violence»
La réaction de la présidence du Burundi à ces accusations a été vive. Bujumbura réfute toute accusation et dénonce un discours inspiré par certains pays occidentaux.
Doudou Diène est visiblement seul à ignorer que le contenu du discours de son Excellence Pierre Nkurunziza s’appesantit sur la réconciliation, la cohésion sociale. Nous sommes habitués malheureusement à ce genre de mensonge
Jean-Claude Karerwa
► à (re)lire: Pierre Nkurunziza dans le collimateur des experts de l'ONU (à la Une de la presse africaine du jour)
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