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Football

Coupe du monde 2018: Eden Hazard connaît désormais le chemin

L’équipe de Belgique affronte celle du Japon ce 2 juillet à Rostov en huitième de finale de la Coupe du monde 2018 de football (coup d’envoi à 18h TU). Le talent de l’attaquant Eden Hazard sera  encore précieux aux « Diables rouges ». D’autant que le capitaine belge assure avoir mûri suite au  Mondial 2014 et à l’Euro 2016 (éliminations en quarts de finale).

Le Belge Eden Hazard lors de la Coupe du monde 2018.
Le Belge Eden Hazard lors de la Coupe du monde 2018. REUTERS/Kai Pfaffenbach
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De notre envoyé spécial à Rostov-sur-le-Don,

A chaque marché des transferts depuis cinq ans, c’est la même chose ou presque. Les presses espagnoles et britanniques annoncent le transfert d’Eden Hazard de Chelsea (Angleterre) au Real Madrid (Espagne), le club de ses rêves.

Pourtant, l’attaquant belge est toujours chez les « Blues », après six saisons. Peut-être parce qu’il n’a pas encore brillé dans le dernier carré d’une grande compétition, que ce soit en coupe d’Europe des clubs (Ligue des champions), en Championnat d’Europe des nations (Euro) ou en Coupe du monde. Le capitaine des « Diables rouges » reste en effet sur deux éliminations frustrantes en quarts de finale, lors du Mondial 2014 puis de l’Euro 2016.

« Je suis un joueur plus fort qu’il y a deux ans et encore plus fort qu’il y a quatre ans, assure l’intéressé, à la veille du huitième de finale du Mondial 2018 face au Japon, ce 2 juillet à Rostov. J’ai plus d’expérience, c’est sûr. Il y a quatre ans, au Brésil, c’était notre première grande compétition, tous ensemble. En France, il y a deux ans, c’était la deuxième. Or, les matches à élimination directe, ça se joue souvent à l’expérience. Quand on a une équipe jeune, c’est plus compliqué, même si on dispose de bons joueurs. On n’est peut-être pas tous arrivés au sommet de notre carrière. On a tous entre 25 et 32-33 ans. Donc, je pense que niveau maturité, on est tous là ».

« C’est le moment de briller »

En-dehors des terrains, Eden Hazard n’a toujours pas la même aura que le défenseur Vincent Kompany. « Je ne suis pas une personne qui parle beaucoup, mais s'il le faut je le fais », assure-t-il sur le site de la FIFA. Question jeu, en revanche, l’influence de l’ex-Lillois a encore grandi depuis que l’Espagnol Roberto Martinez est devenu sélectionneur, il y a deux ans. L’animation offensive repose en grande partie sur Eden Hazard et celui-ci en profite avec déjà deux buts marqués et une passe décisive depuis le début de la compétition. Et le trio qu’il forme avec Romelu Lukaku et Dries Mertens a sous doute été le plus performant durant de la phase de groupes.

Aussi ce tournoi, espère-t-il, sera le sien. Surtout après les éliminations de l’Argentin Lionel Messi et du Portugais Cristiano Ronaldo, les deux meilleurs joueurs au monde. « C’est le moment de briller, sourit-il. Je veux aller en quarts de finale, demi-finales et peut-être en finale. […] Mais je ne suis pas le seul dans ce cas-là. Il y a plein d’autres bons joueurs durant cette Coupe du monde ». Tous n’iront pas à Madrid, la saison prochaine. Lui y parviendra peut-être enfin, s’il emmène l’équipe de Belgique vers les sommets qu’on lui promet depuis cinq ans.

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