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Irak / France /défense

Fin de la mission des artilleurs français en Irak

En Irak c'est la fin de la mission des artilleurs français, qui combattaient dans le cadre de la coalition contre l'organisation État Islamique depuis 2016. Ces canons ont permis d'aider l'armée irakienne à chasser les jihadistes de Mossoul et de plusieurs localités tombées aux mains du groupe EI. Plus récemment, trois pièces  d'artillerie française, des canons « Caesar » et environ 150 hommes ont aidé les forces kurdes à reprendre les dernières positions jihadistes à la frontière irakienne, dans la vallée de l'Euphrate.

Des canons français de 155 mm «Caesar» basés en Irak, le 9 février 2019.
Des canons français de 155 mm «Caesar» basés en Irak, le 9 février 2019. Daphné BENOIT / AFP
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C'est François Hollande qui avait décidé d'envoyer un détachement d'artillerie combattre en Irak en juillet 2016. L'annonce en avait été faite juste après le terrible attentat de Nice, qui avait fait 84 morts. Deux ans et plus tard, les canons français se sont tus après avoir joué une part active dans les opérations contre l'organisaiton État islamique. Plus de 18 000 obus ont été tirés par les canons Caesar qui avaient été envoyés au fil des relèves.

Un complément à l'action air-sol

Ce détachement d'artillerie a pu fournir une présence complémentaire à celle des avions qui aura permis de fournir un appui au troupes aux sols à promixité des combats, puisque ces canons ont une portée standard de 40 kilomètres. L'armée française aura employé presque toute la gamme de munition disponibles : obus éclairants, fumigènes, explosifs et même un obus anti-char developpé pour les besoins de la Guerre froide mais jamais utilisé en opération par la France jusqu'alors. La munition guidée Bonus a été utilisée contre une colone de  véhicules du groupe EI lors d'une contre-attaque dans la région de la moyenne vallée de l'Euphrate.

Restent les avions français

A Paris, l'état-major précise que les pièces d'artillerie françaises n'ont jamais été basées sur le sol syrien, même si les obus tirés depuis la base d'Al-Qaim pouvaient atteindre des positions de l'autre côté de la frontière. A ce stade des opérations, les avions français restent en mesure d'assurer des missions d'appui au sol et de renseignement en Irak et en Syrie.

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