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Territoires palestiniens

Israël interdit la livraison de fioul et de gaz aux habitants de Gaza

La bande de Gaza est de plus en plus coupée du reste du monde. L'Egypte a refermé sa frontière, ce lundi 16 juillet, avec l'enclave palestinienne alors qu'Israël a décidé de renforcer le blocus sur ce territoire. La semaine dernière, le Premier ministre avait déjà annoncé une fermeture partielle du seul point de passage commercial. Depuis lundi soir, même les livraisons de biens considérés comme relevant de l'assistance humanitaire sont restreintes.

Kerem Shalom, principal point de passage des marchandises entrant dans Gaza, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, le 17 juillet 2018.
Kerem Shalom, principal point de passage des marchandises entrant dans Gaza, dans la ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, le 17 juillet 2018. SAID KHATIB / AFP
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De notre correspondant à JérusalemGuilhem Delteil

Désormais, et jusqu'à dimanche, l'essence et le gaz ne sont plus autorisés à entrer dans la bande de Gaza. Et les livraisons de nourriture et de médicaments, elles, doivent être étudiées « individuellement », dit le ministre israélien de la Défense.

Face à la persistance des incendies déclenchés par des cocktails molotov lancés depuis la bande de Gaza, attachés à des ballons ou des cerfs-volants, Israël a décidé de renforcer le blocus sur l'enclave. Lundi dernier, l'exécutif avait déjà annoncé l'interdiction des exportations et des importations de tout produit ne relevant pas de l'assistance humanitaire.

Dans l'enclave palestinienne, des queues se sont formées aux stations services dès l'annonce de ces nouvelles mesures lundi 16 juillet. Les autorités tentent d'organiser la pénurie annoncée : les boulangeries ont été désignées prioritaires pour les livraisons d'essence et de gaz afin qu'elles puissent continuer à fonctionner. Mais le porte-parole du Hamas au pouvoir à Gaza met en garde contre les « conséquences dangereuses » que ces décisions peuvent avoir. Et « l'occupation, dit-il, en portera l'entière responsabilité ».

Au sein de l'état-major israélien, plusieurs voix ont exprimé leur inquiétude quant à un glissement vers un nouveau conflit. Mais critiqué par l'opposition pour sa gestion des incendies et sous la pression de la frange la plus à droite de sa coalition, Benyamin Netanyahu a désormais décidé d'afficher sa fermeté.

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