Accéder au contenu principal

Football: le Real Madrid arrache la victoire dans le Clasico et se rapproche largement du titre

Jude Bellingham a délivré le Real Madrid dans le temps additionnel d'un Clasico intense et riche en but (3-2). Une victoire madrilène sur le FC Barcelone presque synonyme de titre pour le club de la capitale espagnole. Ce dimanche 21 avril, le Real a frappé un grand coup pour conclure une très belle semaine. 

L'attaquant espagnol du Real Madrid  Lucas Vazquez célèbre avec ses coéquipiers après avoir marqué le deuxième but de son équipe lors du match de football de la ligue espagnole entre le Real Madrid CF et le FC Barcelone au stade Santiago Bernabeu à Madrid le 21 avril 2024.
L'attaquant espagnol du Real Madrid Lucas Vazquez célèbre avec ses coéquipiers après avoir marqué le deuxième but de son équipe lors du match de football de la ligue espagnole entre le Real Madrid CF et le FC Barcelone au stade Santiago Bernabeu à Madrid le 21 avril 2024. AFP - THOMAS COEX
Publicité

Le Real Madrid s'est qualifié pour les demi-finales de la Ligue des champions contre Manchester City, Barcelone a tout juste été éliminé par le PSG. C'est après une semaine européenne aux fortunes diverses que les deux géants d'Espagne se sont retrouvés au Santiago Bernabeu, ce dimanche soir, pour un Clasico à enjeu. Pour le Real, il s'agissait de mettre le Barça à distance comptable à six journées de la fin du championnat. Quant aux Catalans, le devoir était de gagner pour espérer se rapprocher de la première place. Au final, les Blaugranas ont été vaincus et voient se dessiner largement les contours d'une saison blanche, quand le meilleur ennemi vit une période faste. 

À lire aussiLigue des champions: le Real Madrid, insubmersible, élimine Manchester City aux tirs au but et file en demie

Les hommes de Carlo Ancelotti et de Xavi se sont d'abord rendus coup pour coup en première période. Chacun a fait passer de gros coups de chaud sur le but adverse. Assez chaud, d'abord, pour rendre fébrile Andriy Lunin, si brillant en Ligue des champions mercredi. Sur un corner tiré trop rentrant, le portier madrilène aurait dû s'imposer dans sa surface, mais à la place, il s'est troué, permettant à Andreas Christensen d'envoyer le ballon de la tête dans les filets (6e).

Une affaire d'images et de jeunes talents

Après quoi, tout est devenu une affaire d'images. Pas question de droits télé, comme le championnat de basket français en pleine tourmente, mais plutôt de VAR, faute de mieux. En premier lieu, l'arbitrage vidéo a donné un penalty au Real Madrid. Lucas Vazquez, après avoir éliminé João Cancelo, a été déséquilibré par Pau Cubarsi dans la surface. Après un temps d'hésitation, la faute a été confirmée et le penalty transformé par Vinicius (19e).

Puis, le clou du spectacle, la VAR qui s'est substituée à la « goal line technology », qui n'existe pas dans le championnat espagnol. Il fallait vérifier si Lunin était intervenu après que le ballon est entré dans son but, après que Lamine Yamal a dévié astucieusement un corner au premier poteau. Le corps arbitral a décidé que non. Ou plutôt s'est rendu compte qu'il était impossible de prouver que le ballon était bien entré, la présomption d'innocence a donc primé. 

Après quoi, d'un côté comme de l'autre, les forces vives se sont taries. Progressivement, les offensives se sont limitées à des éclats de Vinicius sur des échappées en contre ou des accélérations du jeune Lamine Yamal, qui a donné des maux de têtes à Camavinga dans le couloir droit. C'est d'ailleurs de ces deux-là que sont venues les étincelles. À commencer par Yamal qui, après un renversement de jeu, a déclenché un centre vicieux, poussant Lunin à la parade. Le cuir, mal repoussé, a profité à Fermin Lopez qui a conclu à bout portant (69e). Et puis Vinicius lui a répondu dans la foulée, d'un centre précis vers Lucas Vasquez, libre de tout marquage au second poteau, qui a repris très justement en une touche (73e).

Comme un symbole, c'est Jude Bellingham qui est a asséné le coup de grâce. Dans le temps additionnel, sur un centre fort au sol, il a surgi au deuxième poteau pour conclure fort sous la barre. Lui, l'étendard de la nouvelle génération de stars madrilènes, qui a marqué le pas ces dernières semaines, a inscrit le but qui donne quasiment le titre de champion d'Espagne aux siens. Car avec 11 points d'avance sur son dauphin en championnat à six journées de la fin, la Maison Blanche peut regarder loin devant, en direction de la Ligue des champions. 

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.