Paris 2024: l’équipe de France en ordre de marche à 100 jours des Jeux olympiques

Ce mercredi 17 avril 2024 était le jour J-100 avant les Jeux Olympiques de Paris. L’attente grandit pour tous les athlètes et amateurs de sport du monde entier. La pression est particulière pour la délégation française, qui aura le poids d’être à domicile. Une partie d’entre elle était réunie mercredi au Grand Palais Éphémère à Paris, pour se mettre au diapason et marquer le coup de ces J-100…

Les athlètes français (de gauche à droite) Arnaud Assoumani, Pauline Deroulede, Romain Cannone et Melina Robert-Michon posent avec le directeur général de Berluti Antoine Arnault (2e R) le 17 avril 2024 au Grand Palais Ephémère lors de la présentation officielle des athlètes français. AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT

Fin prête et bien décidée à vivre à fond ces Jeux Olympiques à domicile. Voilà en quelques mots l’état d’esprit de la centaine d’athlètes de la délégation française présents ce mercredi au Grand Palais Éphémère, à Paris, pour célébrer le jour J-100 avant les Jeux Olympiques de Paris 2024.

Si pression il y avait, elle était bien dissimulée derrière les sourires et l’enthousiasme de toutes celles et ceux venus se prêter au jeu des interviews. Ce qui était bien visible au contraire, c’est la grande unité au sein de cette équipe de France olympique.

Une délégation soudée où même les petits nouveaux se sentent bien. « Je suis comme un enfant ! » s’émerveille Danis Civil, alias b-boy DannyDan, breaker de 35 ans. Sa discipline, le breaking, va faire ses grands débuts olympiques cet été à Paris. « Je ne peux que profiter d’être parmi ces grands sportifs. Je me retrouve en eux. C’est comme une grande famille. On représente le même drapeau, c’est un honneur pour moi de faire partie de cette équipe française. »

Partager la pression…

Une famille très nombreuse puisque le 5 juillet, jour où l’on connaîtra la composition de toute la délégation française alors au complet pour les Jeux Olympiques, celle-ci devrait compter plus de 500 athlètes.

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Être bien entouré quand la pression sera la plus forte, c’est très important pour Estelle Mossely. La championne olympique de boxe à Rio en 2016 pratique un sport individuel, mais mise beaucoup sur la force du collectif pour y chercher un soutien moral.

« J’ai le sentiment de pouvoir mieux gérer la pression parce que je serais au sein d’une équipe », explique la boxeuse de 31 ans. « Je pourrais partager cela avec des sportifs qui ont le même objectif que moi, qui auront souffert autant que moi à l’entraînement. Tout cela dissipe un peu le stress qu’on pourrait avoir. »

… et cultiver l’esprit d’équipe

Partager la pression, c’est bien. Partager les succès, c’est encore mieux. Dans ce sens, les Comités nationaux olympique et paralympique Français ont développé une application mobile qui permet aux athlètes de la délégation de suivre les résultats de leurs compatriotes. Dans l’objectif de créer un vrai esprit d’équipe. Une initiative qui réjouit Yannick Borel, l’épéiste champion olympique par équipe à Rio en 2016.

« Je suis un des premiers supporters de l’équipe de France, c'est clair ! J’essaie de suivre un peu tous les sports. C’est intéressant de voir ce que font les autres. Aux Jeux, une fois ma compétition terminée, j’essaierais de me rendre aux autres épreuves pour suivre mes coéquipiers le plus possible. »

L’esprit d’équipe se cultive parfois dans des lieux insolites. Selon plusieurs athlètes tricolores, l’endroit où les échanges entre disciplines sont les plus riches est… la salle de kiné du village olympique.

🇫🇷 #Paris2024 | "Rendez-vous avec l'histoire"

✨🥁 Les supporters français débarquent au Grand Palais Ephémère de Paris pour clôturer la cérémonie du J-100 !

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— francetvsport (@francetvsport) April 17, 2024