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Ligue des champions: le Real Madrid, insubmersible, élimine Manchester City aux tirs au but et file en demie

Comment couler le Real Madrid en Ligue des champions ? Manchester City n'a pas eu la réponse ce mercredi en tout cas, car au bout de la séance de tirs au but (1-1, 4-3 t.a.b), les Citizens ont vu leur rêve de demi-finale s'envoler dans leur propre stade, au terme d'un match pourtant dominé des pieds et de la tête. Le Real affrontera en demi-finale le Bayern tombeur d'Arsenal.

Vinicius Junior et Jude Bellingham.
Vinicius Junior et Jude Bellingham. Getty Images - Naomi Baker
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Le Real Madrid est presque miraculé. D'où sont revenus les Madrilènes pour l'emporter ce mercredi 17 avril dans ce quart de finale retour de Ligue des champions contre Manchester City, tenant du titre ? De nulle part. Ou si, d'un match absolument vide. Car le Real a frappé le premier… mais n’a frappé qu’une fois. Sur un contre avec Jude Bellingham à la réception d’un très long ballon, l’Anglais a servi de rampe de lancement pour Vinicius qui a trouvé Rodrygo d’une passe forte dans la surface. Ce dernier a ouvert le score en étant démarqué grâce à une glissade de Walker au plus mauvais moment, le même Walker qui couvrait le hors-jeu pour Vinicius plus tôt dans l’action. Et puis, c’est à peu près tout pour les Madrilènes.

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Car le tableau s’est dessiné : City allait monopoliser le ballon et assiéger la surface adverse quand Madrid allait jouer les contres et laisser briller son gardien. Et quel gardien. Sur les deux corners tapés rentrants en première période, il a été vigilant, sur une frappe pure de Kévin De Bruyne aussi (27e), sur la superbe volée de Jack Grealish encore (47e). Il a même eu la réussite qui transforme un bon match en grand match pour un portier. À la 19e, Erling Haaland a repris un centre de la tête pour le catapulter sur la barre, le cuir est venu mourir dans les pieds de Bernardo Silva, qui n’a pu renvoyer en direction des filets.

Connexion belge pour égaliser

On se dirigeait déjà vers un attaque-défense en première période, on a eu droit à une sorte de caricature pendant la deuxième. Absolument rien à se mettre sous la dent, le néant pour le Real, qui, le temps de 45 minutes, s’est transformé en son meilleur ennemi l’Atlético. Onze joueurs très bas, prêts à dégainer à la moindre erreur adverse. Mais d’erreur, il n’y a pas eu.

Pire encore pour les hommes d’Ancelotti, les Citizens n’ont pas laissé la nervosité les gagner. Et c’est finalement De Bruyne, bien aidé par le travail de Jérémy Doku sur le côté gauche, qui a catapulté le ballon sous la barre de Lunin pour égaliser (76e). Rien de plus logique. Le Belge a même bien failli doubler la mise par deux fois avant la fin du temps réglementaire. D’abord en visant la lucarne adverse avec sa patte gauche à l’entrée de la surface (78e), ensuite en gâchant une occasion en or au cœur de la surface avec une frappe destinée aux tribunes (82e). 

Après le 3-3 du match aller et le 1-1 de ces 90 minutes à sens unique, les hommes de Carlo Ancelotti ont donc obtenu ce qu'ils pouvaient espérer de mieux : une prolongation. Une demi-heure supplémentaire, recroquevillés sur leur but, à attendre la séance de tirs au but, misant sur ce petit on-ne-sait-quoi qui les accompagne en Ligue des champions, les rendant presque immortels. Pari gagnant puisque ce sont deux arrêts de Lunin, véritable héros du soir, et un penalty de Rudiger, qui ont envoyé le Real Madrid en demi-finale. Bien aidés par un Bernardo Silva peu inspiré avec une frappe molle au milieu du but. Madrid n'a pas seulement gagné ce soir, Madrid a survécu. 

Une demi-finale contre le Bayern à venir

De son côté, après trois échecs consécutifs, le Bayern Munich s'est qualifié pour le dernier carré de la Ligue des champions, grâce à son succès 1-0 à domicile contre Arsenal, qui reste sa victime favorite dans la compétition reine. Le héros de la soirée munichoise s'appelle Joshua Kimmich, replacé depuis quelques semaines sur le côté droit de la défense du Bayern. D'un coup de la tête parfait en prenant à contre-pied le gardien d'Arsenal David Raya peu après l'heure de jeu, il a assuré le billet pour les demies.

Les hommes de Thomas Tuchel, sur le départ en fin de saison, affronteront donc en demies début mai le Real Madrid. Le match aller aura lieu en Bavière et le match retour en Angleterre ou en Espagne. Depuis son dernier sacre européen fin août 2020 à Lisbonne contre le PSG, le Bayern avait toujours vu la porte des demi-finales se refermer sur son nez, en 2021 par le PSG, en 2022 par les Espagnols de Villarreal et en 2023 par les Citizens, futurs lauréats.

Le match nul à l'aller sur sa pelouse à l'Emirates (2-2) avait simplifié l'équation pour les coéquipiers de Manuel Neuer : s'imposer à domicile pour voir les demies et sortir les Gunners pour la cinquième fois après 2005, 2013, 2014 et 2017 (à chaque fois en huitièmes), ou perdre et terminer la saison 2023/24 sans trophée, une première depuis 2011/12. Le rêve de Harry Kane, venu à Munich à l'été 2023 pour gagner des titres, de décrocher la Ligue des champions dans son jardin de Wembley le 1er juin a franchi un premier gros obstacle mercredi.

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