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JO 2024: à Paris, pleins feux sur les sports issus des cultures urbaines

À l'occasion des JO 2024 à Paris, une nouvelle exposition ouvre ses portes début décembre aux pieds de la tour Eiffel : SPOT24. Une collaboration entre l'office du tourisme Paris Je T'aime et le Musée olympique de Lausanne en Suisse. L'objectif: valoriser les cultures urbaines, le skate, le surf ou encore le BMX freestyle. Des disciplines au programme des Jeux, qui ont une histoire particulière. 

Séance d'entraînement de breakdance à l'Insep pour les représentants de la France aux JO 2024.
Séance d'entraînement de breakdance à l'Insep pour les représentants de la France aux JO 2024. AFP - ANNE-CHRISTINE POUJOULAT
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Aux Jeux olympiques, il y a du skate, mais au départ, comme les autres nouvelles disciplines dites urbaines, ce n'était même pas un sport. C'est plutôt un mode de vie, né dans les années 1950, en Californie, pour surfer en dehors de l'eau, dans la rue. La première planche est rudimentaire, du bois et quatre roues en métal. Et puis, rapidement, dans les jardins, les piscines vides deviennent de parfaits terrains de jeu, et accessoirement les premiers skateparks.

La première compétition a lieu en 1963 en Californie, berceau de la discipline. Faire du skate ce n'est pas seulement avoir les pieds sur une planche, c'est aussi un avoir un style vestimentaire, les bonnes musiques dans sa playlist... 

« Délire entre potes, aujourd'hui sport olympique »

Et depuis 2021, c'est une discipline olympique. C'est ce chemin parcouru que SPOT24 retrace et célèbre. Là-bas, on trouve par exemple une fresque de skates de toutes les époques, et un mobilier en bois qui rappelle les éléments d'un skatepark.

Avec le skate, le BMX freestyle entre aux JO de Tokyo, une discipline, elle aussi, née dans la rue, dans les années 1970. Une pratique qui consiste à enchaîner les figures et les sauts sur un petit vélo. En France, Alain Massabova est un des pionniers : « Quand le BMX est arrivé, c'était un délire, une passion, une activité entre potes, mais ce n'était pas encore un sport.» Il se remémore alors ses débuts, pleins de galères et de débrouillardise : « On avait même un toboggan en terre qui nous servait de rampe. Et aujourd'hui, c'est un sport olympique ! On a vraiment connu toute l'aventure, du début à la fin, on a réussi notre pari !»

Stratégie de rajeunissement pour les JO

Un pari aussi pour les Jeux olympiques, qui se donnent un coup de jeune avec ces sports urbains. D'ailleurs, tout le monde n'est pas ravi, car pour certains, il s'agit de disciplines sans esprit de compétition, alors pas besoin de participer aux JO. « On dit souvent que les JO ont plus besoin du skate que l'inverse », explique Remy Walter, fondateur de Paris Skate Culture, « les compétitions n'ont pas vraiment la cote dans le skate, on a de très grands noms qui ne participent à aucune d'entre elles !»

D'autre voient l'entrée aux JO comme une reconnaissance. Quoi qu'il en soit, cette nouvelle étiquette « olympique » créée des situations assez inattendues. Avec des platines de DJ exposées à SPOT24; celles de DJ Jo : « Ce sont mes fameuses platines, que ma mère m'a achetées il y a très longtemps (rires) ! Jamais je n'aurais pensé en arriver là. Je ne réalise pas bien. Là, c'est moi sur la photo, ça me fait très plaisir en tout cas. »

Le Breaking, dance urbaine, c'est le petit nouveau des JO, il fait son entrée à Paris 2024. Toute sa vie, DJ Jo a accompagné ses amis danseurs avec ses platines : « J'ai d'ailleurs moi-même dansé avant de me mettre à la musique ». Alors, maintenant que le Breaking est aux JO, ce sport apporte avec lui toute sa culture hip-hop. 

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