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Sports - JO 2016

JO 2016: à Rio, l’escrime française retrouve des couleurs

Quatre ans après le zéro pointé de l’escrime tricolore aux JO de Londres, les tireurs français ont bien redressé la barre à Rio. Avec trois médailles, dont une d’or à l’épée par équipe décrochée ce dimanche 14 août, la France a retrouvé sa place de nation de premier plan de l’escrime mondiale.

Les épéistes français fêtent leur titre olympique après leur victoire face à l'Italie.
Les épéistes français fêtent leur titre olympique après leur victoire face à l'Italie. REUTERS/Issei Kato
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C’est la discipline qui a rapporté le plus de médailles à la France sur l’ensemble des Jeux olympiques modernes, 118 au total. L’escrime française a pourtant connu un sacré passage à vide lors des Jeux de Londres en 2012 avec zéro breloque au compteur. Une chose qui ne s’était pas produite depuis les Jeux de Rome en 1960.

Les tireurs français avaient donc la lourde tâche de faire oublier le triste épisode londonien, et on peut dire qu’ils ont répondu présents. La semaine de compétition a pourtant démarré de façon poussive avant que Gauthier Grumier n’aille chercher une première médaille de bronze à l’épée. Jérémy Cadot, Enzo Lefort, Jean-Paul Tony Helissey et Erwann Le Péchoux sont ensuite allés décrocher l’argent au fleuret par équipe éloignant ainsi un peu plus le spectre du zéro pointé.

Bilan plus mitigé pour les femmes

Mais l’apothéose est venue de Yannick Borel, Daniel Jerent, Jean-Michel Lucenay et Gauthier Grumier, sacrés champions olympiques par équipe à l’épée face aux Italiens. Les Français conservent ainsi un titre olympique collectif que les épéistes bleus ne lâchent plus depuis 2004, alors que l'arme par équipes n'était pas au programme olympique à Londres en 2012. « Nous avons rendu cette finale magnifique. C’est un truc de dingue, je ne réalise pas que je suis champion olympique », avoue Daniel Jerent que RFI avait longuement rencontré avant ces JO. « Je vais réaliser petit à petit. Demain matin, en me levant avec la médaille à côté du lit, je dirai : "c’est vrai je suis champion olympique" », raconte de son côté Yannick Borel.

Avec ces trois médailles, l’escrime française a repris des couleurs. Seule ombre au tableau, le bilan mitigé du côté des femmes, souvent placées mais jamais médaillées. Les têtes d’affiches Ysaora Thibus et Astrid Guyart sont tombées en quart de finale du fleuret, tandis tandis qu’au sabre Lauren Rembi a échoué au pied du podium de l’épée, même chose pour la jeune Manon Brunet au sabre.
 

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