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Cyclisme

Christopher Froome empoche son deuxième Tour de France

Dimanche 26 juillet, Christopher Froome est monté sur la plus haute marche du podium après la dernière étape sur les Champs-Elysées remportée par l'Allemand André Greipel. Le Britannique signe sa deuxième victoire en cinq participations. Après son coup de force dans les Pyrénées, Froome a traversé cette 102e édition assez tranquille. Seul le Colombien Nairo Quintana, deuxième, est venu le titiller dans les deux dernières étapes alpestres. Alejandro Valverde prend la troisième place.

Le Britannique Christopher Froome, le 26 juillet, lors de la 21e et dernière étape du Tour de France 2015.
Le Britannique Christopher Froome, le 26 juillet, lors de la 21e et dernière étape du Tour de France 2015. AFP PHOTO / ERIC FEFERBERG
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De notre envoyé spécial sur le Tour de France,

Un parcours difficile et quatre coureurs de Grands Tours dans la course au Maillot jaune. A Utrecht, aux Pays-Bas, il y a trois semaines, tout le monde espérait du grand spectacle. Vingt et une étapes plus tard, le bilan est maigre quant à l’intérêt de la course pour la première place. A part les deux dernières journées dans les Alpes, le suiveur a eu du mal à vibrer pour le classement général.

La Pierre-Saint-Martin, sommet du Tour pour Froome

Un 14 juillet, lors de la première étape dans les Pyrénées, au lendemain de la journée de repos, seul Christopher Froome avait les jambes. Dans le premier col hors catégorie à La Pierre-Saint-Martin, le vainqueur de l’édition 2013 massacrait ses adversaires. Dès le pied de la montée, Vincenzo Nibali disait adieu au doublé, Alberto Contador grimaçait et seul le Colombien Nairo Quintana tenait la distance. Le coureur de la très riche formation Sky les avait éparpillé un par un. Sans état d’âme. « J’avais décidé que c’était sur La Pierre-Saint-Martin que je pouvais gagner le Tour, c’était ma stratégie », murmure Christopher Froome en conférence de presse. S’il n’avait pas pris autant de temps sur ses rivaux durant cette montée, il aurait fait une course « plus agressive ».

Froome a donc passé la première semaine sans embûche. Le vent de Zélande, les chutes, les pavés de Paris-Roubaix, rien n’a pu déstabiliser le « Kenyan Blanc ». L’année précédente, il était rentré à la maison après tout juste cinq étapes et trois chutes. Froome a porté pendant seize journées le Maillot jaune. « Toutes les étapes ont été exigeantes et j’ai été le plus constant possible », avance Froome.

Concentré jusqu’au bout

Après sa démonstration de force à La Pierre Saint-Martin (lien), les suspicions de dopage ont évidemment escorté Christopher Froome jusqu’à Paris. Comme en 2013 après sa démonstration dans le mont Ventoux. Son coup de pédale frénétique a alimenté les débats. Il y a même eu des rumeurs de vélo à moteur… Il a dû sans cesse se justifier sur ses pulsations cardiaques, son poids et sa puissance. Il a pris de l’urine et des crachats sur le corps. Mais il est resté droit dans ses bottes. « Je ne me suis jamais déconcentré malgré les critiques ».

« C’est frustrant pour moi d'être ciblé de la sorte, de voir lorsque l’on regarde les cinq derniers Grands Tours qu’il n’y a pas eu autant d’attention portée à la puissance, aux données des uns et des autres », commentait Froome avant la traversée des Alpes. « J’adore les sacrifices et l’entraînement, je me lève pour cela chaque matin », avance désormais Froome qui dit aimer la souffrance tel un fakir. Pendant ce temps-là, d’autres sont au bord de l’épuisement.

Le Colombien Quintana, deuxième au général, réalise le même résultat que lors de la 100e édition en 2013. Mais il faut souligner que ses attaques répétées lors des deux journées dans les Alpes avec la montée de l’Alpe d’Huez en prime ont mis à mal l’entreprise Froome. « C’est celui qui m’embêtera le plus dans les prochaines années. Ma stratégie, c’était de marquer Quintana ». 

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