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Revue de presse internationale

À la Une: l'amorce d'un dégel diplomatique entre la Chine et les Etats-Unis

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Le secrétaire d'État américain Antony Blinken serre la main du président chinois Xi Jinping dans le Grand Hall du peuple à Pékin, en Chine, le 19 juin 2023.
Le secrétaire d'État américain Antony Blinken serre la main du président chinois Xi Jinping dans le Grand Hall du peuple à Pékin, en Chine, le 19 juin 2023. REUTERS - LEAH MILLIS
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Pour couronner sa visite de 48h à Pékin, le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a bel et bien rencontré le président Xi Jinping ce lundi, salue le Washington Post, c'était le signal attendu dans toute la presse pour qualifier cette visite, la 1ʳᵉ en cinq ans d'un secrétaire d'État en Chine de « réussite ». Pas de percée sur les grands dossiers qui fâchent, mais les longues discussions entre Blinken et ses homologues chinois qui ont salué « des entretiens francs, approfondis et constructifs » témoignent « d'un léger dégel » estime le quotidien américain. « Une étape intermédiaire importante », souligne le Frankfurter Allgemeine Zeitung « après des mois de très fortes tensions entre les deux superpuissances ». « Blinken semble avoir atteint le principal objectif de cette visite » analyse le correspondant d'El Pais « en tirant le bon anneau pour déployer le parachute et arrêter l'effondrement accéléré des relations bilatérales », de fait « les deux géants mondiaux ont convenu de poursuivre leurs contacts à haut niveau », note le quotidien espagnol. Une décrispation également saluée par la presse chinoise ; dans son éditorial ce lundi, le très nationaliste Global Times estime « que malgré des attentes très faibles quant aux percées réalisées au cours de la visite de Blinken, il y a encore de l'espoir que les deux parties puissent maintenir « leur ligne de fond » dans les relations bilatérales ».

Pékin réaffirme sa ligne rouge sur la question de Taïwan

Wang Yi, le plus haut responsable du Parti communiste chinois pour la diplomatie, a clairement indiqué à Blinken que la Chine ne fera « aucun compromis sur Taïwan », l'île nationaliste que Pékin entend bien reprendre dans son giron, par la force s'il le faut. C'est « une mise en garde de Pékin », commente le South China Morning Post alors que « la visite de Blinken pourrait relancer les échanges de haut niveau entre les 2 pays, en matière culturel, commercial et éducatif » mais pas question « de concession sur Taïwan ». C'est sur cette base que la Chine entend « préparer un futur sommet entre les présidents Biden et Xi Jinping, comme l'a souhaité le président américain », note encore le journal de Hong Kong. D'ici là « le chef de la diplomatie chinoise pourrait se rendre aux États-Unis et la secrétaire américaine au Trésor Janet Yellen à Pékin », souligne le Japan Times « afin de préparer une rencontre entre les 2 présidents possiblement en novembre prochain ». « Le temps presse », fait valoir le quotidien japonais alors que se profilent « les élections présidentielles à Taïwan en janvier prochain, et la saison des primaires américaines qui pourraient rendre plus difficile l'organisation de réunions entre responsables américains et chinois ».

Ukraine : 32 000 ex-prisonniers de Wagner de retour chez eux en Russie

« 32 000 des condamnés recrutés dans les prisons russes sont rentrés chez eux - a annoncé hier le patron de Wagner Yevgueny Prigozhin », note le Suddeutsche Zeitung qui comme l'ensemble de la presse européenne rapporte « l'inquiétude des femmes et des défenseurs des droits humains face au retour de ces criminels, avec parmi eux des meurtriers qui au terme de leurs 6 mois de service dans Wagner ont été graciés et libérés plus tôt ».  « Certains de ces criminels condamnés ont déjà commis de nouveaux meurtres », note le quotidien allemand alors que « Prigozhin vante lui un « véritable programme de réhabilitation » et une « plus faible criminalité pour ces anciens prisonniers qui ont combattu en Ukraine, par rapport à ceux qui ont purgé leur peine ». Argument repris dans le quotidien russe Kommersant, qui précise « que le président Poutine a confirmé la semaine passée la signature de décrets pour gracier les prisonniers envoyés en Ukraine ».

Boris Johnson devient éditorialiste au Daily Mail

Un retour aux sources dans le journalisme pour l'ex-Premier ministre britannique, qui a démissionné la semaine passée de son mandat de député et n'a donc pas tardé à rebondir « avec cette chronique hebdomadaire dans le tabloïd de droite Daily Mail pour un salaire à 6 chiffres », raille Politico Europe. Sa première chronique vendredi dernier « parlait de ses problèmes de poids et de pilule amaigrissante », note de son côté le HuffPost qui ne doute pas qu'il se servira de cette tribune de manière plus politique « pour critiquer l'actuel Premier ministre Rishi Sunak son rival acharné ». En attendant au Daily Mail, son arrivée et son gros salaire ne font pas que des heureux, et certains même s'inquiètent alors qu'un ancien rédacteur en chef prévient « que Boris Johnson est complètement ingérable », « pensées et soutien à ses nouveaux collègues », ironise encore Politico Europe.

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