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Revue de presse internationale

À la Une: l'Ukraine intensifie sa lutte contre corruption à la veille d'un sommet européen à Kiev

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Volodymyr Zelensky, lors de son discours au Congrès américain, le 21 décembre 2022 à Washington (photo d'illustration).
Volodymyr Zelensky, lors de son discours au Congrès américain, le 21 décembre 2022 à Washington (photo d'illustration). © AP/Carolyn Kaster
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Alors que les dirigeants de l'Union européenne arrivent dans la capitale ukrainienne, le président Zelensky intensifie son opération « mains propres » de « répression de la corruption », rapporte le Guardian. Hier mercredi, une nouvelle vague de perquisitions a eu lieu chez des hauts responsables et a conduit à la démission notamment de la « patronne de l'administration fiscale accusée de fraudes massives ». Également dans le viseur, le milliardaire Igor Kolomoïsky, « un ancien allié politique du président ukrainien et qui fait déjà l'objet de sanctions américaines pour son implication présumée dans une affaire corruption importante », souligne encore le quotidien britannique.

Une semaine après la première vague de perquisitions suivies de démissions, « Zelensky s'efforce ainsi de rassurer l'Occident qui se méfie », commente le Wall Street Journal qui explique qu'avec « des milliards de dollars d'aides qui affluent chaque mois en Ukraine, le président ukrainien doit démontrer à ses bailleurs de fonds occidentaux qu'il a adopté une position ferme contre la corruption qui reste endémique dans son pays ». Alors que le sujet sera sur la table du sommet de Kiev, le 3 février, « cette corruption devrait être un point de friction majeure pour les ambitions de l'Ukraine de rejoindre l'Union européenne », estime le Times. « Même si les efforts du président Zelensky vont assurément dans le bon sens, souligne de son côté le New York Times, le processus d'adhésion de Kiev pourrait prendre au moins une dizaine d'années », précise le quotidien américain.

L'UE accélère l'envoi d'armes lourdes et la formation des soldats ukrainiens

L'Ukraine redoute « une offensive russe de grande ampleur dans les toutes prochaines semaines, peut-être même dès le 24 février ou autour de cette date anniversaire », rapporte le Washington Post. « L'UE va ainsi mettre les bouchées doubles pour la formation des soldats ukrainiens, y compris les tankistes », titre Le Soir qui note que les Européens ont revu à la hausse leurs objectifs et entendent désormais former « 30 000 soldats au lieu des 15 000 initialement prévus ». C'est ce que « Josep Borell, le chef de la diplomatie de l'UE, est d'ailleurs venu annoncer à Kiev », souligne encore le quotidien belge.

Et l'Allemagne « devrait jouer un rôle central », note de son côté le Suddeutsche Zeitung avec les formations pour les tankistes de ses chars Léopard qui devraient « arriver fin mars début avril sur le front ukrainien ». Alors que le débat sur la fourniture d'avions de combat est pour le moment repoussé, l'Ukraine estime « qu'elle pourra ainsi compter sur l'envoi de quelque 300 chars occidentaux », pour l'aider dans sa tentative de reconquête de son territoire, souligne El Pais.

Inquiétudes sécuritaires au Congrès américain avant le discours de Joe Biden  

Désormais majoritaires à la Chambre des représentants, les républicains ont « rejeté la proposition du démocrate Jared Huffman de rétablir l'interdiction explicite de porter des armes à feu dans la salle de commission du Congrès », rapporte Politico qui explique que « cet amendement avait été pris dans la foulée de l'attaque du 6 janvier au Capitole ». Un amendement jugé « inutile » par les républicains qui font valoir « qu'il ne doivent pas être considérés comme des menaces pour la sécurité par leurs collègues ».

Pas de quoi rassurer les démocrates qui estiment même « que la sécurité mise en place pour le prochain discours du président Biden sur l'état de l'Union le 7 février prochain est complètement précaire », rapporte de son côté le Guardian. Alors que les élus peuvent porter des armes à feu dans tout le Capitole, à l'exception de l'étage de la Chambre, Jared Huffman a ainsi adressé une lettre à la direction du Congrès pour « lui demander quelles mesures vont être prises en lien avec les services secrets pour assurer la protection du président ».

L'Australie va supprimer l'effigie des souverains britanniques sur ses billets de cinq dollars 

« Le roi Charles III ne succédera donc pas à la reine Elizabeth II sur le billet de cinq dollars australiens qui sera redessiné pour honorer les Australiens indigènes », souligne le New York Times. « Une décision de la Banque centrale australienne qui ravive le débat sur la république dans ce pays du Commonwealth », commente encore le quotidien américain qui rapporte les propos de l'opposition de droite australienne vent debout contre cette mesure et qui n'hésite pas à dénoncer « une attaque contre la société et les institutions australiennes ».

« Le décès de la reine a relancé le débat sur le rôle de la monarchie en Australie », analyse de son côté le Financial Times, alors que selon un récent sondage, « seuls 31% de la population seraient en faveur du maintien de la monarchie ». De son côté, le gouvernement travailliste d’Anthony Albanese défend « un bon équilibre », avec de nouveaux billets « qui rendront désormais hommage aux premiers Australiens, alors que les pièces de monnaie, elles, continueront à représenter le monarque britannique ». 

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