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Revue de presse internationale

À la Une: spectaculaire contre-offensive ukrainienne, un tournant dans la guerre avec la Russie?

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Des soldats ukrainiens déploient un drapeau sur un toit à Kupiansk en Ukraine, le 10 septembre 2022.
Des soldats ukrainiens déploient un drapeau sur un toit à Kupiansk en Ukraine, le 10 septembre 2022. © REUTERS
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 « Il s'agit du pire revers militaire qu'ait connu la Russie ces derniers mois » explique le Suddeutsche Zeitung qui note « qu'en 5 jours d'offensive dans le nord-est du pays » les soldats ukrainiens ont ainsi repris « des dizaines de villes dont la très stratégique Izyum que les Russes avaient mis des mois à conquérir ». Une contre-offensive puissante qui a contraint les russes à battre en retraite de manière « désordonnée et précipitée », rapporte de son côté l'envoyé spécial du Washington Post qui décrit « des soldats russes s'enfuyant sur des vélos volés aux habitants, abandonnant leurs fusils au sol », une « fuite stupéfiante qui a pris le monde par surprise au cours du week-end », commente encore le Post.

Et voilà qui suscite en tous cas « l'espoir d'un tournant dans la guerre », explique le Times qui cite des analystes militaires selon lesquels « on assiste peut-être à un point de bascule, même si la suite reste bien incertaine, la panique et l'anxiété ont en tous cas gagné l'armée russe ». Les conquêtes ukrainiennes « montrent que Kiev a su exploiter ses chars et l'infanterie sur un front où l'ennemi était déjà affaibli par des frappes à longue portée », note de son côté le Guardian « ce qui prouve la pertinence de la stratégie militaire ukrainienne » qui « pourrait ouvrir la possibilité de nouvelles conquêtes territoriales spectaculaires avant que l'hiver ne s’installe », estime encore le quotidien britannique.

Poutine humilié, crainte d’une riposte meurtrière du Kremlin

 En riposte, note le Guardian « la Russie a frappé le réseau électrique plongeant Kharkiv et tout l'est dans le noir ». C'est la première réaction du Kremlin après les revers subis ces derniers jours et qui laisse désormais craindre « que la guerre n'entre dans une phase encore plus dangereuse », s’inquiète le Times pour qui « Poutine, blessé sera plus dangereux que jamais ». D'autant que « ces revers sapent l'image de compétence et de puissance qu'il s'est efforcé de construire pendant 2 décennies », commente de son côté le New York Times qui note « que la colère monte dans le camp pro-guerre russe ». Même Kadyrov le chef de la république russe de Tchétchénie « a publiquement laissé entendre hier que Vladimir Poutine pourrait ne pas être conscient de la situation réelle sur le terrain », rapporte Die Welt, « un affront inhabituel envers Poutine », note le quotidien allemand pour qui cela indique « un niveau de tensions très élevé dans les rangs russes ».  « Poutine est dans une impasse », estime de son côté La Repubblica « il ne pas accepter la défaite mais il n'a pas de solution militaire à portée de main ». Les prochains jours seront décisifs et imprévisibles, commente encore le quotidien italien qui comme le Times redoute une possible escalade « avec notamment des frappes massives contre Kiev que réclament les partisans de la ligne dure depuis des mois ».

Charles III face aux velléités d'indépendance au sein du Royaume et du Commonwealth

 « C'est une période d'incertitude qui s'ouvre pour le Royaume », dit le Washington Post à l'instar de La Repubblica qui note « que l’Ecosse, l'Irlande et le Pays de Galles » où Charles III va se rendre dans les prochains jours « sont trois nations qui menacent de faire sécession ». « L'Ecosse notamment n'a pas pour le nouveau roi le même respect qu'elle avait pour Elizabeth II » note le quotidien italien qui souligne que la Première ministre écossaise souhaite organiser un référendum d'indépendance d'ici 2023 , et que depuis le Brexit : « 55% des Écossais souhaitent se séparer de Londres ». Et il en va de même dans de nombreux pays du Commonwealth, souligne de son côté le Guardian qui rapporte « que des voix fortes s'élèvent déjà en Australie, en Nouvelle Zélande et au Canada pour se séparer de la Couronne ».  Et la question pourrait notamment être « tranchée très rapidement en Jamaïque », dit le quotidien britannique, alors que la « nomination du nouveau roi pourrait nécessiter un référendum constitutionnel » qui pourrait acter l'indépendance du petit Etat caribéen.

Les corgis de la Reine ont trouvé un nouveau foyer

Ils étaient « orphelins depuis la disparition de la reine », s'émeut le Frankfurter Allgemeine Zeitung qui, comme de nombreux quotidiens, se réjouit qu'ils aient trouvé une nouvelle maison, en l'occurrence chez le prince Andrew et son ex-épouse Sarah Ferguson. Les deux petits chiens Muick et Sandy, sont les derniers corgis adorés d'Elizabeth II qui en aura eu plus d'une trentaine au cours de son long règne, rapporte le Times qui prévient le duc d'York du régime spécial de ces deux corgis, habitués au luxe royal, nourris exclusivement de produits frais, cuisinés par les chefs de la reine et servis dans des bols d’argent.

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