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Revue de presse internationale

À la Une: le virage historique de l'Europe qui impose la voiture électrique en 2035

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Station de recharge d'une voiture électrique.
Station de recharge d'une voiture électrique. © CC0 Pixabay/Stux
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Cela fait la Une de l'ensemble de de la presse européenne, qui salue « une victoire importante pour la protection du climat ». « Malgré l'opposition farouche des parlementaires de droite » écrit le Suddeutsche Zeitung « le Parlement européen a adopté cette loi révolutionnaire qui obligera les constructeurs auto à passer complètement à l'électrique en 2035 ». Dans 13 ans, « les pots d'échappement devraient avoir presque complètement disparu des routes européennes », se félicite encore le quotidien allemand ; « toutes les voitures à combustion, essence ou diesel seront alors totalement interdites à la vente », précise de son côté Le Temps. « Les députés européens doivent encore négocier la loi finale avec les ministres des 27 gouvernements de l'UE, souligne le Guardian, mais le vote du Parlement renforce la pression sur les gouvernements pour acter la fin du moteur thermique dans le marché européen de 447 millions de personnes ». Cela laisse « 13 ans pour changer l'industrie automobile la plus importante en matière d'emplois en Europe », note Die Welt qui met avant que « plusieurs grands constructeurs automobiles dont Mercedes et Ford se sont prononcés en faveur d'un passage à l'électrique en 2035 ». « Un demi-million d'emplois pourraient être menacés », met néanmoins en garde l'association européenne Clepa, rapporte le Suddeutsche Zeitung. « Pour que la voiture électrique prenne véritablement son envol, il faut surtout créer davantage de conditions », souligne de son côté le Märkische Oder Zeitung « en multipliant les stations de recharge, et en réglant la durée de vie et de recyclage des batteries ».

Le sort du Donbass se joue dans la bataille acharnée de Siéviérodonetsk

Les Russes ont mis « toutes leurs forces dans la conquête de cette ville stratégique » explique le Washington Post. « A tel point que le ministère ukrainien de la défense estime que les forces russes disposent de 10 fois plus d'équipements militaires que les troupes ukrainiennes », rapporte de son côté le Guardian qui parle « d'un combat extrêmement brutal ». « C'est une course contre la montre », commente de son côté l'envoyé spécial de La Repubblica qui souligne « que les Russes veulent prendre Sievierodonetsk avant le 10 juin », avant que « les nouvelles armes américaines arrivent, notamment les lance-missiles à longue portée ». C'est également l'espoir de l'arrivée prochaine de ces armements qui fait « tenir la résistance ukrainienne », écrit Le Temps « même si cela se fait au prix d’une saignée intenable ». « 150 soldats ukrainiens seraient tués chaque jour, et quelque 800 blessés dans les combats » affirme un analyste militaire ukrainien, rapporte le Guardian qui estime également probable « que le nombre de victimes soit similaire côté russe ». Un véritable combat à mort « les 2 parties s'affrontent pour être la dernière armée debout » commente ainsi la directrice de l'ONG Crisis group.

Angela Merkel dit « ne rien regretter » de sa politique avec la Russie

De nombreux quotidiens reviennent sur l'interview avant-hier soir de l'ex-chancelière, 1ère interview depuis son départ du pouvoir il y a six mois, durant laquelle « Angela Merkel a défendu sa politique de dialogue avec Moscou », souligne le Times estimant qu'elle « n'avait jamais été naïve à propos de la Russie », et « qu'elle n'avait aucune raison de s'excuser » pour « l'échec de ses efforts visant à résoudre diplomatiquement les tensions entre la Russie et l'Ukraine ». « J'ai fait de gros efforts, c'est une honte que cela n'est pas fonctionné » a expliqué l’ex Chancelière « rejetant les critiques selon lesquelles sa politique « d'ouverture par le commerce » à l'égard de Moscou serait en quelque sorte responsable de l'invasion de l'Ukraine par la Russie », souligne le New York Times. « Pas de remords pour Merkel », note de son côté le Frankfurter Allgemeine Zeitung, pas de « mea-culpa » souligne également Le Soir pour celle qui dit-il a toujours considéré « que Poutine était dangereux, mais qu'il était essentiel de toujours laisser une porte ouverte à la diplomatie ».

La Chine intensifie sa lutte contre l'espionnage 

 « La Chine offre jusqu'à 100 000 yuans » -15 000 dollars « pour tout citoyen ayant fourni des  informations sur des espions étrangers présumés ou des personnes qui mettent en danger la sécurité nationale », rapporte le Guardian qui explique « que ces dénonciations peuvent être faites en ligne, par courrier ou en appelant la ligne d'assistance téléphonique de la sécurité d'Etat ».  Ces dernières années Pékin a ainsi développé une « méfiance croissante envers l’Occident », explique encore le quotidien britannique « qui s'est intensifiée sous Xi Jinping », Une « avalanche de propagande » dit CNN avec même dans les rues, des affiches mettant en garde « les jeunes fonctionnaires chinoises contre la fréquentation de beaux étrangers », de peur sans doute « qu'elles ne tombent sous le charme d'un James bond potentiel », s'amuse le média américain.  

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