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Revue de presse internationale

À la Une: Biden au défi de relancer sa présidence après une première année morose

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Le président américain Joe Biden a pris ses fonction il y a un an.
Le président américain Joe Biden a pris ses fonction il y a un an. © AFP/GETTY Images/Chip Somodevilla
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Le président Biden a soufflé sa première bougie hier mercredi avec une « conférence de presse anniversaire de près de deux heures, à la fois éprouvante et parfois décousue », estime le correspondant du Guardian, pour tenter de défendre le bilan de sa première année d’exercice. Et ce ne fut pas facile « Biden a découvert qu’il ne suffisait pas de ne pas être Donald Trump pour faire avancer les choses et se faire aimer », souligne le quotidien britannique à l’instar du Washington Post qui décrit de son côté « un président assiégé s’adressant à une nation elle-même assiégée ».

Une tentative de reprendre la main qui a buté quelques heures plus tard au Sénat, note le Wall Street Journal « où les démocrates ont échoué à faire passer la réforme électorale », avec laquelle le président américain promettait de protéger l’accès au vote des afro-américains. Un nouvel échec « cinglant après le rejet de son vaste programme de dépenses sociales et environnementales », qui s’était également « fracassé sur les rochers républicains », note le Guardian. « À dix mois des élections de mi-mandat, la capacité de Biden à retrouver son élan pourrait bientôt s’amenuiser », analyse le Wall Street Journal qui pointe « la faible majorité des démocrates au Congrès, des démocrates également divisés alors que les républicains affichent un front uni contre les projets du président ».

« Malgré ses réalisations substantielles notamment dans la lutte contre la pandémie et le soutien à l’économie américaine, la présidence Biden aurait besoin d’une remise à niveau », commente également le Washington Post qui de son côté ne doute pas « que Biden puisse réparer sa présidence, en ouvrant notamment de nouvelles discussions avec les républicains sur les réformes », « Biden peut réussir à convaincre s’il se comporte comme l’ancien sénateur pragmatique qu’il a promis d’être », analyse le Post.

Face à la fronde de son propre camp, Boris Johnson est dos au mur 

La lutte de Boris Johnson pour rester au pouvoir « ne tient plus qu’à un fil », titre le Daily Mirror qui rapporte, comme l’ensemble de la presse britannique, la brutale injonction lancée hier mercredi au Parlement par le chef de file des conservateurs l’ancien ministre David Davis : « Pour l’amour de Dieu, partez ! ». Un nouvel appel à la démission, « un nouveau coup de poignard dans le dos », souligne le Times qui rapporte également la défection du député Wakeford « passé dans le camp travailliste », alors que la fronde des tories se renforce contre le Premier ministre englué dans le scandale du « Partygate », et qui pourrait bien les conduire à une « sévère défaite lors des prochaines élections locales en mai prochain », souligne Le Guardian.

En attendant le rapport administratif sur les fêtes de Downing Street « qui pourrait sceller son sort la semaine prochaine », souligne encore le Times, « Boris Johnson reste ferme face à l’adversité ». « Combatif », estime le Financial Times qui rapporte comment le Premier ministre vient d’ailleurs d’allumer un contre-feu en « levant la plupart des restrictions anti-Covid », une manière de tenter de « rallier les députés conservateurs », très hostiles à ces mesures jugées « liberticides ».

L’Australie pourrait faire appel aux réfugiés pour travailler dans les champs

C’est en tous cas l’appel lancé par les dirigeants du secteur de l’alimentation qui face à la pénurie de main-d’œuvre en pleine pandémie, estiment « que les réfugiés seraient mieux dans les fermes que dans des hôtels miteux, pour aider à faire tourner l’économie ».

Des réfugiés « parqués dans des hôtels et dont le sort a été récemment mis en lumière par l’affaire Djokovic », rapporte encore The Australian. La star du tennis s’était plainte des conditions d’hébergement de ces réfugiés qu’il avait dû côtoyer dans un hôtel de rétention de Melbourne. Alors que les pénuries affectent « toute la chaîne d’approvisionnement du pays », les dirigeants agricoles australiens font désormais pression « pour la libération de ces demandeurs d’asile », le gouvernement y réfléchit, note le quotidien australien.

Angela Merkel décline une offre d’emploi à l’ONU

« Très occupée à rédiger ses mémoires », l’ex-chancelière a rejeté l’offre d’emploi du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres qui lui avait proposé « la présidence d’un organe consultatif de haut niveau sur les biens publics mondiaux », rapporte Die Welt.

Retraitée depuis décembre dernier, après 16 années au pouvoir, « l’ex-chancelière a poliment décliné cette offre d’emploi », nous dit encore le quotidien allemand qui précise « qu’Angela Merkel travaille donc dans son bureau au Bundestag à l’écriture de ses mémoires, projet qui pourrait prendre 2 à 3 ans » selon sa conseillère.

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