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Revue de presse internationale

À la Une: l'Allemagne confine les non-vaccinés, en attendant la vaccination obligatoire

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Une pancarte indiquant la règle dite des 2G (seulement les vaccinés ou les guéris du Covid-19), pour le marché de Noël de la ville de Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, le 1er décembre 2021.
Une pancarte indiquant la règle dite des 2G (seulement les vaccinés ou les guéris du Covid-19), pour le marché de Noël de la ville de Dortmund, dans l'ouest de l'Allemagne, le 1er décembre 2021. AFP - INA FASSBENDER
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Ce « tour de vis », fait la Une de l'ensemble de la presse européenne. Alors que la crise sanitaire s'aggrave chaque jour un peu plus en Allemagne, « les non-vaccinés risquent d'être enfermés », titre le Guardian, c'est « un confinement de facto des non-vaccinés », estime également Le Temps, le quotidien suisse qui se réjouit que « L'Allemagne passe (enfin) aux choses sérieuses, après des semaines d'atermoiements ».

Une « décision nationale, commente également El País, prise par Merkel et Scholz avec l'ensemble des dirigeants des 16 États fédéraux qui ont conjointement décidé d'étendre les restrictions aux plus de 14 millions d'Allemands adultes pas encore vaccinés ». « Cela va leur rendre la vie très dure, ils ne pourront quasiment plus entrer dans un lieu publique, souligne encore El País, sauf pour acheter de la nourriture et des médicaments. »

Et la prochaine étape sera « la vaccination obligatoire », en février prochain, note le Guardian. La presse allemande est toute aussi réjouie. « Enfin une politique qui a du punch », s'enthousiasme le Süddeutsche Zeitung qui salue « un changement d'option remarquable », alors que « presque tous les politiques avaient exclu une obligation vaccinale il y a quelques mois, souligne le quotidien, « ces mesures sont une véritable prise de conscience face à une situation menaçante ». Ce sont des décisions très dures, assure de son côté le Münchner Merkur, « mais l'État a le droit de prendre des mesures drastiques dans une situation dramatique ».

Angela Merkel « émue » pour ses adieux  à l'armée allemande

À moins d'une semaine de son départ, la Chancelière est apparue, ce jeudi 2 décembre, « émue » à cette « cérémonie d'hommage au flambeau rendue par la Budenswehr », sur fond musical de Nina Hagen, « le choix punk de la chancelière », nous dit le Süddeutsche Zeitung. « Je vous remercie du fond du cœur », titre Die Welt qui rapporte les remerciements d'Angela Merkel « pour la confiance que lui ont accordé les Allemands pendant ces 16 dernières années ». « Une confiance d'autant plus importante aujourd'hui en pleine crise sanitaire », a souligné Angela Merkel qui a souhaité « tout le meilleur », à son successeur Olaf Scholz qui devrait prendre ses fonctions mercredi prochain.

Le nouveau gouvernement allemand inquiète la Chine

Depuis des mois déjà, la presse chinoise pleure le départ d'Angela Merkel et n'est pas véritablement fan de la coalition sociale-démocrate qui va prendre les rênes du pays. Pékin voit notamment d'un mauvais œil l’arrivée à la tête des Affaires étrangères de l'écologiste Annalena Bearbock.

« Elle s'est engagée à placer la question des droits de l'homme au centre de la diplomatie allemande », rapporte le South China Morning Post, « elle promet d'être dure avec la Chine », et « comme les États-Unis, elle n'exclut pas un boycott des Jeux Olympiques de Pékin », note le quotidien de Hong Kong .

Crise ukrainienne : Biden et Poutine devraient s'entretenir bientôt

Alors que « leurs principaux diplomates Blinken et Lavrov n'ont fait aucun progrès pour désamorcer la crise ukrainienne », explique le Guardian, les deux chefs d'États américain et russe « devraient rapidement se parler », pour tenter de sortir de l'impasse. La Russie, qui a massé au moins « 40 000 hommes » à la frontière ukrainienne, laisse toujours planer « la menace d'une invasion », et hausse le ton, souligne le quotidien britannique qui estime néanmoins « qu'une attaque de grande ampleur reste difficile à imaginer ».

L'objectif de Poutine est « probablement diplomatique », fait valoir Le Guardian. « Poutine cherche avant tout à savoir si les États-Unis vont vraiment riposter », commente de son côté le Wall Street Journal. « Il teste la volonté de l'administration Biden », c'est « un moment dangereux », estime encore le quotidien américain.

Les fossiles d’un troupeau de 11 dinosaures découverts en Italie

« Un véritable trésor », s'enthousiasme La Repubblica qui rapporte la découverte près de Trieste dans le nord-est de l'Italie « des restes fossiles de tout un troupeau de 11 dinosaures, avec parmi eux le plus grand et plus complet squelette de dinosaure jamais découvert dans le pays ».

« Les restes fossilisés appartiennent à une espèce de dinosaure qui vivaient au bord de la méditerranée il y a 80 millions d'années et pouvaient atteindre 5 mètres de long », note de son côté le Guardian.

Le troupeau « aurait pu être emporté par un glissement de terrain lors d'un tremblement de terre, qui expliquerait qu'on les ait retrouvés tous ensemble », souligne de son côté la Repubblica, qui n'hésite pas à parler d’un « petit Pompeï » de l’ère Crétacé.

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