À la Une: face au variant Omicron, l'appel à une accélération de la vaccination mondiale

Aux États-Unis, des clients marchent dans des allées de Macy's à New York. Le commissaire à la santé de la ville a déclaré le lundi 29 novembre 2021 qu'il « recommandait fortement »que tout le monde porte des masques dans les lieux publics. (Image d'illustration) © AP/Brittainy Newman

« Après les restrictions de voyage, les appels à la vaccination s'intensifient pour tenter de ralentir l'expansion du variant Omicron », explique Le Temps, qui rapporte les mises en garde du G7 et de l'OMS contre le « risque hautement transmissible » de ce nouveau variant. La vaccination, seule parade en attendant « d’en savoir plus sur la dangerosité de ce nouveau variant », explique de son côté le New York Times. Le quotidien américain souligne qu'il faudra « des semaines au moins avant que les scientifiques puissent dire avec certitude s'il est plus contagieux, s'il provoque des maladies plus graves et comment il réagit aux vaccins ».

En attendant et malgré les inquiétudes, pas question de « paniquer », a martelé ce lundi 29 novembre le président Biden, rapporte de son côté le Washington Post. Le journal rappelle que la vaccination est également cruciale « pour combattre le variant Delta », qui continue à faire des milliers de victimes aux États-Unis et dans le monde.

Et notamment en Allemagne, frappée de plein fouet « par une quatrième vague dévastatrice », souligne le Süddeutsche Zeitung. Et de tirer la sonnette d'alarme : « Alors que les gens ont les yeux rivés sur Omicron que personne ne peut encore évaluer, la situation avec le variant Delta a déjà dérapé », estime ainsi l'éditorialiste du quotidien allemand qui appelle « à un confinement immédiat ». « On ne peut plus se passer de mesures drastiques alors que l'Allemagne ne peut plus prendre en charge ses malades. »

La Chine promet un milliard de doses de vaccins à l’Afrique

Pékin toujours en pointe dans sa diplomatie du vaccin, « avec un fort relent de géopolitique », commente le New York Times, « le président Xi Jinping a offert un milliard de doses à l'Afrique en plus des quelque 200 millions de doses déjà envoyées sur le continent ».

Un geste qui fait la Une des quotidiens chinois et notamment du Global Times, contrôlé par le parti communiste, qui vante bruyamment « le succès de la Chine dans la lutte contre la transmission du virus ». Et de déclarer que l'Occident paye désormais « le prix de ses politiques égoïstes ». Le Global Times accuse les pays occidentaux « de n'avoir pas réussi à freiner la propagation du virus et d'avoir ainsi exposé les pays en développement ».

La Chine se fait fort désormais « de protéger le continent africain du variant Omicron », en promettant la « vaccination de 60% de sa population », rapporte de son côté le China Daily.

Pékin tente de prévenir un « boycott diplomatique » des Jeux olympiques

Alors que Washington devrait annoncer dans tous les prochains jours « le boycott diplomatique » des Jeux olympiques d'hiver, le Global Times prend les devants et tente de désamorcer le coup à venir, en affirmant que de toute façon « la Chine n'a jamais prévu d'inviter les politiques américains et occidentaux qui font du battage autour du thème du boycott ». Le quotidien précise encore « que compte tenu de la pandémie, il n'est d'ailleurs pas approprié d'inviter des hôtes étrangers ».

Jack Dorsey quitte Twitter

Sa photo s'affiche en Une de la presse mondiale, Jack Dorsey, crâne rasé et barbe de viking. « Le cofondateur de Twitter démissionne », titre le Wall Street Journal qui salue « l’une des personnalités les plus en vue de la Silicon Valley dont les loisirs extérieurs ont longtemps suscité des critiques ». Il préférait parfois « aller à son cours de yoga plutôt qu'au conseil d’administration », rapporte de son côté le Süddeutsche Zeitung qui rappelle sa décision de « bannir à vie Donald Trump de Twitter après l'assaut contre le Capitole ». C'est désormais Parag Agrawal, un brillant ingénieur de Twitter, qui lui succède à la tête du réseau social, note de son côté L'Indian Express.

Merkel révèle son côté punk avant de tirer sa révérence

La chancelière a surpris tout le monde en choisissant « une chanson de la rockeuse punk Nina Hagen comme bande-son pour sa cérémonie de départ jeudi auprès des militaires », rapporte le correspondant à Berlin du Guardian. « Là où Gerhard Schöder et Helmut Kohl avaient choisi Sinatra et Beethoven, Angela Merkel préfère le rock plus détonnant de Nina Hagen ». Une fille de l'Est comme elle, note encore le Guardian, qui souligne « qu'après seize ans à la tête du pays, la chancelière arrive encore à surprendre les Allemands. »