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Revue de presse Afrique

À la Une: l'expulsion de trois diplomates français du Burkina Faso

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Des militaires burkinabè à Jacqueville, le 14 mars 2023.
Des militaires burkinabè à Jacqueville, le 14 mars 2023. AFP - ISSOUF SANOGO
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Les trois diplomates sont accusés « d'activités subversives », ce que la France a aussitôt démenti. Leur expulsion est commentée par Le Pays : « On le sait, en Afrique, il n’est pas de coutume de mettre un étranger à la porte, à moins que ce dernier ne devienne trop encombrant pour son hôte. Et visiblement, l’invité gaulois semble devenu, depuis un certain temps, trop encombrant pour ses hôtes burkinabè ». Il faut dire, poursuit le quotidien du Burkina, que les relations sont « assez glaciales », « entre le Burkina Faso et la France, depuis la prise de pouvoir du capitaine Ibrahim Traoré ».

Le Pays énumère les précédents incidents entre Paris et Ouagadougou, comme l'expulsion, en 2023, de l'attaché militaire de l'ambassade de France, « lui aussi accusé d'activités subversives ». « Ce sont autant d’éléments qui montrent que le Coq gaulois a laissé assez de plumes dans ce qui était sa basse-cour, à une époque encore récente », estime le Pays qui ajoute : « En fait, la France est en train de perdre considérablement pied dans son pré-carré sahélien. Parce que les misères qu’elle vit au Burkina, sont les mêmes qu’elle vit au Mali, tout comme au Niger ».

Bassirou Diomaye Faye en Mauritanie

C'est le premier voyage à l'étranger du nouveau président sénégalais. Il a été accueilli par son homologue mauritanien Mohamed Ould Ghazouani, qui « avait déjà assisté à son investiture le 2 avril dernier », rappelle Tahalil. Il n'en faut pas plus au site d'information mauritanien pour affirmer que « les deux hommes filent le parfait amour ». Le Sénégal et la Mauritanie partagent qui plus est des intérêts communs, et notamment « le projet d’exploitation du gisement Grand Tortue Ahmeyim », « vaste champ gazier qui est à cheval sur la frontière maritime sénégalo-mauritanienne, et qui est considéré comme l’un des plus importants gisements en Afrique de l’Ouest ».

Enfin, conclut Tahalil : « au-delà des préoccupations économiques et sécuritaires, la visite du nouveau président sénégalais en Mauritanie, peut être aussi perçue comme une rupture d’avec la manière de faire de certains chefs d’État notamment francophones qui, dès leur prise de fonction, s’empressent de se rendre à Paris pour se faire adouber par le grand "maître" ».

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Mise en place des nouvelles autorités

« Pourquoi Diomaye retarde-t-il les nominations des Directeurs généraux ? », s'interroge Sénégo. Il s'agit des « directeurs généraux des grandes entreprises stratégiques au Sénégal », précise le site d'information, qui rappelle que « dans son programme électoral, le président avait clairement indiqué une rupture avec les pratiques du régime précédent. Il avait promis de démocratiser l’accès aux postes de la haute fonction publique et du secteur parapublic en introduisant des appels à candidatures et des concours ouverts ». 

Une initiative qui n'est toutefois pas du goût de tout le monde, certains redoutant, que « cette méthode de recrutement sur le CV, favorise les enfants des élites ». Sénégo cite ainsi « le journaliste Adama Gaye », selon lequel « le recrutement par appels d’offres aux postes clés pourrait être la mère des injustices. Les enfants des voleurs, riches, vont rafler la mise. Leurs CV sont meilleurs ».

Campagne électorale au Tchad

L'élection présidentielle aura lieu le 6 mai. Le Journal du Tchad se fait l'écho de la campagne électorale, rappelant que le président de transition, le général Mahamat Idriss Deby Itno, « a fait plusieurs promesses », assurant qu'il « respectera ses engagements ». « Si vous m’avez choisi le 06 mai prochain, je réaliserai mes projets de société. J’ai pris un engagement devant vous et devant Dieu », propos rapportés par le Journal du Tchad, qui cite également l'actuel premier ministre et candidat Succès Masra, lequel prévoit de « placer l'humain au cœur de son projet ».

« Notre logo comporte un homme, une femme et un enfant parce que nous plaçons l’humain au-dessus de tout. C’est pour cela que nous allons gagner avec le Peuple », dit-il. Rendez-vous le 6 mai.

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