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Revue de presse Afrique

À la Une: la crise post-électorale aux Comores

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Le Palais de justice de Moroni, aux Comores.
Le Palais de justice de Moroni, aux Comores. © Abdallah Mzembaba/RFI
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Après l'élection contestée du président sortant Azali Assoumani, la situation est devenue « quasi insurrectionnelle », estime La Gazettte des Comores, qui parle aussi d'une « situation comparable à une forme de guérilla urbaine ». Et c'est exceptionnel, poursuit le journal. « Après les émeutes de 2005 engendrées par la cherté de la vie (...) c'est la deuxième fois depuis une quinzaine d'années qu'un mouvement de grogne, d'une telle ampleur, polarise le débat et asphyxie le pays ». La Gazette des Comores, remarque par ailleurs « qu'aucune autorité gouvernementale, aucun leader d'opposition, n'a fait son apparition sur le terrain. Seuls les jeunes émeutiers, par groupes éparpillés, font face aux forces de l'ordre, par des échanges de jets de pierre contre tirs de gaz lacrymogène ».

De son côté, Comores Infos évoque les « blessés par balles affluant à l'hôpital El Maarouf de Moroni », estimant « qu'environ dix personnes ont été gravement blessées par balles réelles ». Le site d'information fait état d'une vidéo réalisée dans cet hôpital, montrant « un homme visiblement choqué, relatant avoir été témoin du tragique sort d'un jeune de 21 ans, arrivé aux urgences avec une balle encastrée dans la tête ».

Enfin, Al Fajr Quotidien publie un éditorial, intitulé : « Pourquoi vous laissez le peuple s'exprimer, si c'est pour voler ensuite ? » « Les dés ont été truqués avant que le processus commence. C'était un scrutin bâclé », accuse le quotidien, qui parle d'un « coup d'État institutionnel ».

Colère des journalistes en Guinée

Ils avaient prévu de manifester, hier jeudi, pour « dénoncer le musèlement de la presse et la restriction d'internet », mais l'imposant dispositif sécuritaire déployé par les autorités les en a empêchés, annonce Ledjely, selon lequel « des journalistes qui entendaient protester ont été arrêtés ». Le SPPG, le Syndicat professionnel de la Presse de Guinée, assure que « ces méthodes basées sur la répression ne fonctionneront pas. Son secrétaire général Sekou Jamal Pendessa, s'adresse aux autorités militaires : Libérez les médias et les réseaux sociaux, c'est tout ce que nous demandons (...) ».

Le site Guinée News a choisi de son côté une caricature pour résumer la situation. Sur ce dessin, on voit un militaire coiffé d'un béret rouge, hurler, à l'adresse des médias et des réseaux sociaux : « Le camarade démocratiquement autoproclamé président de la république à vie, n'aime pas vos caricatures » !

La Côte d’Ivoire à la Coupe d'Afrique des Nations

Au programme jeudi soir, le match opposant le pays hôte, la Côte d'Ivoire, au Nigéria. Les Éléphants se sont inclinés 1 à 0, et ils « se mettent la pression », estime l'Infodrome qui nous raconte ce match (que vous avez pu suivre en direct sur RFI). Une « première mi-temps âprement disputée  », puis, à la 54ᵉ minute, un pénalty transformé par l'attaquant nigérian Victor Oshimen. L'Infodrome s'inquiète pour la suite de la compétition.

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