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Journal d'Haïti et des Amériques

L’avenir politique d’Haïti en discussion

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L’organisation régionale Caricom réunit aujourd’hui les partis politiques haïtiens, qui n’ont pas réussi à soumettre une proposition d’accord et arrivent en ordre dispersé à la Jamaïque, pour une réunion en présence des pays dits amis d’Haïti comme la France, le Canada et les Etats-Unis. Le Conseil de sécurité de l’ONU réclame des « négociations » afin de « rétablir la démocratie » en Haïti.

Le secrétaire d'État Antony Blinken monte à bord d'un avion à la base commune Andrews, Maryland, le 11 mars 2024, en route vers Kingston, en Jamaïque, pour des pourparlers d'urgence avec les dirigeants des Caraïbes sur la crise en Haïti.
Le secrétaire d'État Antony Blinken monte à bord d'un avion à la base commune Andrews, Maryland, le 11 mars 2024, en route vers Kingston, en Jamaïque, pour des pourparlers d'urgence avec les dirigeants des Caraïbes sur la crise en Haïti. AFP - ANDREW CABALLERO-REYNOLDS
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Tous les yeux sont donc tournés vers la Jamaïque où les partis politiques haïtiens vont devoir se mettre d’accord sur une transition pour succéder au Premier ministre Ariel Henry, toujours bloqué à l’extérieur du pays. Contrairement à ce qu’avait demandé l’organisation régionale Caricom, plusieurs propositions ont été transmises en amont de la réunion et non pas une seule. Les partis n’arrivent pas à s’accorder sur les noms de ceux qui doivent participer à l’équipe de transition.

Pendant ce temps, Port-au-Prince sombre chaque jour dans le chaos. Les gangs multiplient les attaques contre des sites stratégiques, parfois repoussés par la police. Les habitants s’organisent comme ils peuvent, misant sur les barricades installées à l’entrée de certains quartiers, comme l’a constaté notre correspondante, mais si ces barricades apportent un sentiment de sécurité à certains, elles sont aussi critiquées car elles entravent encore un peu plus la liberté de circulation des résidents de la capitale.

 

Les opposants au régime d’Ortega s’organisent en exil

Alors que le président étouffe toutes les voix dissidentes au Nicaragua, que plus de 200 prisonniers politiques ont été expulsés et déchus de leur nationalité l’année dernière (2023), certains opposants tentent de se rassembler à l’étranger. Rencontre avec deux exilés, l’écrivaine Monica Baltodano qui mise sur la gauche pour organiser l’opposition et déconstruire le « discours mensonger » de Daniel Ortega, et le politologue Julio Lopez qui rappelle la capacité du peuple à se soulever comme cela avait été le cas en 2018 : « nombreux pensaient que la jeunesse ne s’intéressait pas à la politique et deux mois plus tard, nous avons connu le soulèvement le plus important de l’histoire du Nicaragua. Un soulèvement prodigieux, massif qui montre ce dont le peuple est capable. Plus il est silencieux, plus il est dangereux. »

 

Le journal de la 1ère

La campagne sucrière pourrait ne pas avoir lieu en Guadeloupe.

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