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Journal d'Haïti et des Amériques

Les nouvelles routes de la cocaïne en Amérique latine

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L’Uruguay a fait la Une des médias à plusieurs reprises, ces derniers mois, à cause de deux saisies importantes de cocaïne à destination de l’Europe et en Allemagne où la police a découvert 10 tonnes de drogue dans une cargaison ayant transité par Montevideo. Plutôt surprenant pour ce pays stable et paisible.

La police de lutte contre les stupéfiants après une saisie de 3 tonnes de cocaïne dans un conteneur de bananes, dans le port de Guayaquil, en Équateur, le 1er avril 2022. (Image d'illustration)
La police de lutte contre les stupéfiants après une saisie de 3 tonnes de cocaïne dans un conteneur de bananes, dans le port de Guayaquil, en Équateur, le 1er avril 2022. (Image d'illustration) © MARCOS PIN/AFP
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Deux raisons peuvent expliquer le phénomène, selon David Weinberger de la Mission interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives en France (Mildeca) : la proximité avec les zones de production et des infrastructures, des routes et des ports, bien développés.

Au-delà de l’Uruguay, les trafiquants déplacent le point de départ des exportations vers le Cône sud à cause de la pression de la police et des douanes dans les zones de production et en Colombie, analyse David Weinberger, « c’est ce que l’on appelle l’effet ballon : la pression répressive intervient d’un côté du ballon et pousse les flux de drogue à aller vers le côté où il y a moins de pression. C’est le problème d’une économie extrêmement rentable, elle peut se permettre de payer plus cher le coût du déplacement car il reste marginal par rapport aux bénéfices générés. »

Les risques sont d’abord sanitaires pour ces pays nouvellement confrontés au trafic de drogue, « on sait que quand un pays devient un pays de transit, la consommation locale augmente », précise David Weinberger, en évoquant également l’augmentation de la délinquance et « de manière peut-être plus grave, le risque de collusion avec les acteurs gouvernementaux qui, au fil du temps, peuvent mettre en péril les états de droit et les démocraties comme on peut malheureusement toujours le voir en Colombie. »

 

Lula n’a toujours convaincu les évangélistes au Brésil

Malgré ses efforts notamment pendant la campagne électorale pour courtiser ces puissants groupes religieux, le président brésilien ne parvient pas à obtenir leur soutien. Le dialogue semble impossible, « ils sont comme l’eau et l’huile, résume le député fédéral du Parti libéral Sostenes Cavalcante, ils ne se mélangent pas. » La figure de référence pour lui comme pour la plupart des groupes évangéliques au Parlement reste Jair Bolsonaro, mais des divisions existent et certains ont une approche plus pragmatique ou, c’est plus rare, ne cautionnent pas les politiques d’extrême-droite des leaders évangéliques.

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