Haïti attend le secrétaire général de l’ONU

Antonio Guterres se rendra samedi (1er juillet 2023) en Haïti, quelques jours après l’expert indépendant de l’ONU pour les droits humains qui a plaidé hier (28 juin 2023) pour l’envoi d’une force multinationale en appui de la police haïtienne. William O’Neill a évoqué l’idée « d’une police spécialisée, ayant la formation et l’équipement nécessaires pour s’occuper des gangs urbains, du crime organisé, des prises d’otages… des opérations très spécialisées et qui travaillent avec la police haïtienne. » Une première étape indispensable, selon lui, avant de pouvoir penser à organiser des élections.

Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. (Image d'illustration) © THOMAS MUKOYA/REUTERS

Le secrétaire général des Nations unies devrait répéter le même message samedi (1er juillet 2023). Il s’agit de la deuxième visite d’Antonio Guterres en Haïti et elle intervient à deux semaines du renouvellement du Bureau intégré des Nations unies en Haïti (BINUH). Sa simple venue « c’est déjà mieux que ce que fait le Canada, commente Frantz Duval du journal Le Nouvelliste, le Canada [qui doit coordonner une aide humanitaire internationale pour Haïti] parle beaucoup, fait beaucoup de déclarations mais le Premier ministre n’est jamais venu. » De son côté, le journal Le National pense « qu’aucune force ne viendra s’impliquer de manière sérieuse pour tenter d’écraser les groupes armés qui constituent le vrai pouvoir actuellement dans le pays. »

Les énergies renouvelables en plein essor en Amérique latine

Plusieurs pays comme le Chili, le Brésil ou la Colombie cherchent à réduire leur dépendance au gaz et au pétrole. Ils ont lancé récemment de nombreux projets de production d’électricité à partir d’énergies solaire ou éolienne, suivant ainsi les pionniers que sont le Costa Rica, l’Uruguay et le Paraguay et qui sont parvenus à produire près de 100% de leur électricité à partir de sources renouvelables. Un premier pas vers l’objectif ambition de neutralité carbone en 2050, mais qui ne doit pas masquer le fait que d’autres pays freinent au contraire le développement de ces énergies dites vertes, comme le Mexique par exemple.

Le journal de la 1^ère

Le financement des grands projets du port de Pointe-à-Pitre évoqué lors de la visite en Guadeloupe du ministre délégué aux Outre-mer.