Cet été, au Chili, il ne se passe pas une journée sans qu’un incendie ne se déclare. La saison estivale est encore loin d’être terminée, mais il y aurait déjà 25% de feux en plus comparé à la même période l’année dernière (2022).
Juste avant Noël (2022), un méga feu a embrasé une partie de la ville de Viña del Mar, en bord de mer. Le bilan : 2 morts, une soixantaine de blessés et plus de 300 maisons réduites en cendres. Les habitants évoquent la sécheresse et les fortes températures, mais certains accusent le secteur immobilier de provoquer ces incendies pour accéder plus facilement à des terrains et y construire. Actuellement, il ne reste que 2,5 % de palmiers par rapport au début du XIXè siècle. Cela veut dire qu’environ 95 % de ces arbres ont été détruits sur le territoire de Viña del Mar. Les accusations que portent les défenseurs de l’environnement se basent sur une pratique contestée, mais assez répandue au Chili. « Si un terrain sur lequel se trouve une forêt primaire brûle, ça devient plus facile pour les propriétaires de changer la nature du terrain. Il ne s’agira plus d’une forêt primaire mais d’un territoire sinistré et il sera plus facile de construire dessus », explique l’un d’entre eux. Un projet de loi est actuellement en discussion au Parlement pour réguler justement l’utilisation des terrains brûlés. Reportage de Naïla Derroisné.
Haïti : toujours les files d’attente devant les services d’immigration
Les Haïtiens sont très nombreux, ces derniers jours, devant les bureaux des services migratoires à vouloir déposer des dossiers pour obtenir un passeport. Depuis les annonces, début janvier 2023, du président américain autorisant chaque mois 30 000 migrants qualifiés en provenance de Cuba, d'Haïti, du Nicaragua et du Venezuela, à entrer aux États-Unis, les files d'attente sont interminables devant les bureaux administratifs. Et il faut beaucoup de patience avant d'espérer entamer les démarches nécessaires. Marie André Bélange s'est rendue à la Direction de l’Immigration à Port-au-Prince, où des parents avec leurs enfants patientent dans la chaleur, au milieu de la foule.
Le Pérou à la vieille d’une grande mobilisation
Des manifestants des provinces andines et rurales, épicentre des contestations, sont en route pour Lima, la capitale. Ils annoncent une grande marche demain (jeudi 19 janvier 2023). Objectif : obtenir la démission de la présidente Dina Boluarte, la dissolution du Congrès et nouvelles élections. Une mobilisation aussi pour dénoncer la répression qui a déjà fait plus de 42 morts en un mois. La présidente insiste : sa démission et une nouvelle Constitution sont des demandes impossibles. Dina Boluarte multiplie les appels à une mobilisation pacifique.
À la Une du Journal de la 1ère
La population de la Martinique et de la Guadeloupe baisse inexorablement.
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