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Journal d'Haïti et des Amériques

USA: Sénatoriale en Georgie, «l’enjeu est gros pour les deux partis»

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La fin, ce 6 décembre 2022, d'une longue séquence électorale pour les habitants de l’État de Georgie. Quatre semaines à peine après avoir voté, lors des élections de mi-mandat, ils retournent aux urnes aujourd’hui afin de départager les deux candidats au poste de sénateur.  

Une file d'attente devant un bureau de vote à Johns Creek, en Géorgie, le 6 décembre 2022.
Une file d'attente devant un bureau de vote à Johns Creek, en Géorgie, le 6 décembre 2022. © Alex Sanz/AP
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Le 8 novembre 2022, ni le sortant démocrate Raphaël Warnock, arrivé en tête avec à peine plus de 38 000 voix d'avance, ni l'ancienne star du football, le républicain Herschel Walker, n’avait atteint les 50 % de voix nécessaires pour s’emparer de l’unique poste de sénateur qui était en jeu, lors des élections de mi-mandat. C’est «un gros enjeu pour les deux partis», résume notre invité Lauric Henneton, spécialiste des États-Unis à l'Université Versailles Saint-Quentin. Les démocrates, qui ont empêché les républicains de s’emparer du sénat à Washington «n’ont pas vraiment la majorité, ils sont à 50/50», rappelle le spécialiste. «Si on est à 51 sièges contre 49, ça changerait énormément de choses pour le travail parlementaire au quotidien. Il n’y aurait pas de partage du pouvoir avec les républicains, ce serait une vrai majorité» qui permettrait de se passer de voix d’élus comme Joe Manchin qui, lors des deux premières années, ont bloqué plusieurs textes par exemple. «Cela permettrait aux démocrates d’avoir un peu plus les coudées franches», note Lauric Henneton. À l’inverse, une défaite républicaine serait-elle un nouveau revers pour Donald Trump qui soutient le candidat Herschel Walker ? «En surface oui mais livré à lui-même, Walker aurait-il fait aussi bien ? Si Trump n’est pas décisif, il lui permet d’être plus haut qu’il ne l’aurait été», conclut notre invité.

 

Le Canada étend sa liste de personnes sanctionnées

Le Canada continue son travail contre les gangs en Haïti : Ottawa a allongé, lundi 5 décembre 2022, sa liste de personnalités sanctionnées pour leur soutien et financement des bandes armées. Après avoir ciblé la sphère politique, en épinglant notamment l’ancien président Michel Martelly et deux anciens Premiers ministres, ce sont désormais des grands noms du secteur privé haïtien qui sont visés : Gilbert Bigio, Reynold Deeb et Sherif Abdallah. En Haïti, ces trois noms sont célèbres car synonymes de très grandes fortunes. Ottawa précise que ces mesures sont prises parce qu’il y a «des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut de membres très en vue de l’élite économique en Haïti pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption». Pour l’heure, aucun des intéressés n’a réagi, comme nous le précise le rédacteur en chef du site AlterPresse, Gotson Pierre.

 

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La liste des communes guadeloupéennes où l’offre de santé est jugée  «insuffisante» vient d’être réactualisée.

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