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C'est pas du vent

Océan : pillage en cours

Publié le :

Braisé, frit ou bouilli, avec une sauce à la tomate ou un simple filet de citron : nous mangeons de plus en plus de poissons ! Et quand la surpêche atteint des niveaux critiques au large des côtes des Européens ou des Asiatiques, leurs chalutiers vont se servir… en Afrique !  

Pêcheurs au Ghana.
Pêcheurs au Ghana. © Getty Images - wlablack
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Pas n’importe comment, du moins officiellement, puisque des accords sont signés entre l’Union européenne et les pays du golfe de Guinée : de l’argent contre des quotas de pêche. Mais comment contrôler le respect de ces quotas ? Comment s’assurer que les pêcheurs artisanaux locaux ne seront pas lésés alors qu’un poisson sur 5 est pêché illégalement dans le monde. L’envers de cette course aux profits, c’est le pillage des ressources marines notamment dans le golfe de Guinée et la spirale infernale de la misère des pêcheurs artisanaux qui n’ont plus rien dans leurs filets pour gagner leur vie et nourrir leur famille. Ils rejoignent alors les rangs des 130 000 pêcheurs esclaves qui écument les mers sur des vieux chalutiers, ceux des pirates qui se professionnalisent ou des migrants car la pirogue peut aussi servir à franchir la Méditerranée...

Un état des lieux de la surpêche en Afrique.

Avec

Maxime de Lisle pour sa bande dessinée Pillages parue chez Delcourt

Daniel Paulybiologiste franco-canadien reconnu comme l'un des plus grands spécialistes au monde des ressources marines 

Frédéric Le Manachdirecteur scientifique de BLOOM (Association qui  œuvre pour la conservation marine à travers une démarche de sensibilisation et de médiation scientifique des problématiques environnementales).

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