Accéder au contenu principal
Aujourd'hui l'économie

Le Forum économique mondial publie son Global Risk Report 2022

Publié le :

L’étude est réalisée tous les ans à la veille du Forum économique de Davos, annulé cette année pour cause du variant Omicron. Le Forum économique mondial (WEF, World Economic Forum) publie cependant son rapport 2022 sur les risques globaux. Le risque climatique est au cœur des préoccupations cette année encore mais pas que … la santé mentale fait son entrée dans le TOP 10.

Le Forum économique mondial (WEF, World Economic Forum) a défaut de se reunir cette année du fait du Covid, publie son rapport 2022 sur les risques globaux.(Illustration)
Le Forum économique mondial (WEF, World Economic Forum) a défaut de se reunir cette année du fait du Covid, publie son rapport 2022 sur les risques globaux.(Illustration) Fabrice COFFRINI AFP/File
Publicité

Le climat figure toujours parmi les premières préoccupations déclarées des dirigeants d'entreprises, à court, moyen et long terme. Pour les années à venir, les cinq premiers risques qu'ils pointent sont tous liés aux conséquences du changement climatique. Les événements climatiques extrêmes qui se retrouvent encore à la tête de ce classement font désormais partie de notre quotidien. Et devant tout cela, figure un autre risque, celui de ne rien faire... L'inaction climatique s'affiche à nouveau comme le risque au plus fort impact, à moyen comme à long terme par les dirigeants sondés. 

Dans cette étude menée avant le dernier sommet climat à Glasgow, les sondés sont partagés sur les efforts pour freiner le réchauffement planétaire. Quelque 77% d'entre eux estiment qu'ils ne sont pas suffisants. On a pu constater que de nombreux Etat, pour relancer leur économie, ces derniers mois, ont favorisé les énergies carbonées quand d'autres accéléraient leur transition. Les écarts se creusent entre les Etats. Les défis planétaires, outre la préservation de l'environnement, ne manquent pas et réclament pourtant la coopération. La régulation de l'espace, la lutte contre les cybermenaces qui ont grossi avec l'usage intensif des réseaux pendant la pandémie... Autant de thématiques que les sondés estiment pas assez prises en compte par les Etats. Il faut dire que certains consacrent leurs ressources actuelles à tenter de fournir à grand peine l'accès aux produits de base et aux services essentiels pour la population.

Des services comme la santé, menacée elle aussi, disent les dirigeants interrogés

Oui, si la santé de la planète inquiète les puissants de ce monde, il semblerait que la santé de leurs congénères ait aussi fait irruption parmi leurs préoccupations. Il y a le Covid bien sûr et l'inégalité d'accès aux vaccins mais aussi tous les effets collatéraux. Ces malades qui n'ont plus accès aux hôpitaux pour le suivi de leur pathologies, en particulier les cancers et les diabètes. Ou encore la détérioration de la santé mentale. On estime que depuis le début de la pandémie, plus de 50 millions de personnes en plus sont atteintes de dépression grave. Pour les entreprises, cela constitue un défi pour la productivité des employés mais pour les Etats, l'équation est encore plus complexe.

Parce que leurs finances sont mises sous pression depuis le début de la crise sanitaire

Voilà un risque à court et moyen terme estiment les sondés. La nécessité de gérer la pandémie a obligé un grand nombre d'Etat à emprunter énormément sur les marchés. En moyenne, les dettes publiques dans le monde ont atteint 97% du PIB en 2020. Comme les économies pourraient ne pas redécoller de sitôt, le risque d'une explosion des dettes souveraines va conditionner la capacité d'action des Etats. Du moins ceux qui pourront encore s'endetter. On estime que 51 millions de personnes en plus risquent de tomber dans l'extrême pauvreté. Les sondés craignent les « fractures sociales » qui pourraient découler de toutes les transitions (technologique, climatique ou autres) qui sont à mener avec des ressources limitées et dans un climat de tensions exacerbées à l'intérieur des sociétés comme entre les Etats.

En bref

Le groupe français Vallourec écope d'une amende au Brésil pour « dégâts environnementaux ».

Le groupe spécialiste des tubes en acier pour l'industrie pétrolière devra payer l'équivalent de 45 millions d'euros à l'Etat de Minas Gerais dans le sud -est du Brésil, région où il y a trois ans, la rupture d'un barrage minier avait fait 270 morts et dévasté l'environnement. Samedi dernier, c'est une digue de contention des sédiments qui a débordé. Vallourec qui analyse la notification de l'amende assure ne pas ménager ses efforts pour limiter les perturbations. Pour l'heure, tous les exploitants de mines de la région ont été sommés de fournir des données détaillées sur la stabilité de leurs barrages.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Voir les autres épisodes
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.