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Archives d'Afrique

Thomas Sankara: au Burkina Faso, la «guerre des pauvres» (13&14)

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Thomas Sankara, président du Burkina Faso, mène une diplomatie particulièrement active, sa voix porte à l’international. Usant d’un franc-parler et d’une audace rares pour un dirigeant de l’époque. Et il ne se gêne pas pour exprimer des critiques vis-à-vis de certains de ses voisins, en particulier à l’égard du Mali. Un affront que n’entend pas laisser passer Moussa Traoré, le dirigeant malien.

Thomas Sankara (au centre), chef d'État de Burkina Faso, arrive le 31 août 1986 à Harare, pour le 8è Sommet des Pays non-alignés.
Thomas Sankara (au centre), chef d'État de Burkina Faso, arrive le 31 août 1986 à Harare, pour le 8è Sommet des Pays non-alignés. © ALEXANDER JOE/AFP
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Le 25 décembre 1985, la guerre de Noël, ou « guerre des pauvres », comme la surnommera la presse internationale, éclate. Après plusieurs incidents frontaliers, a priori mineurs, impliquant des soldats venus rançonner des villageois du côté du Burkina Faso, et une opération de recensement menée par des fonctionnaires burkinabè dans des villages revendiqués par les deux États, une véritable armada malienne entre en plusieurs points sur le territoire burkinabè. Le Mali bombarde plusieurs localités dont les deux principales villes du nord et s’attaque à une richesse, à un objet précieux dans le Sahel, les châteaux d’eau. Les églises et les marchés ne sont pas épargnés.

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