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Archives d'Afrique

Thomas Sankara, une révolution voltaïque sous le signe de l’austérité (7&8)

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Depuis quelques mois, en cette seconde partie de l’année 1983, la Haute-Volta vit au rythme de la révolution. Un quarteron de Capitaines nourri aux théories de gauche a décidé de redonner à leur pays sa dignité. Un engagement qui passe par une lutte acharnée contre la corruption et la gabegie, mais également par le partage des richesses. Mais pour partager, il faut produire. L’austérité imposée par Sankara séduit et fait évoluer les mentalités.

Le chef d'État du Burkina Faso, Thomas Sankara, le 31 octobre 1984, dans sa capitale Ouagadougou.
Le chef d'État du Burkina Faso, Thomas Sankara, le 31 octobre 1984, dans sa capitale Ouagadougou. © AFP
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Le Capitaine introduit une série de mesures inédites sur le continent et souhaite nettoyer le pouvoir de tous ses abus. Les ministres ne circulent plus en Mercedes ou à bord des traditionnelles grosses Limousines noires, elles sont revendues. Ils ont désormais droit à une très démocratique Renault 5 noire frappée du sigle V.F pour voiture de fonction. Les indemnités de fonction sont également supprimées à tous les niveaux de l’administration.

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