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Le chef de la diplomatie française en visite au Liban pour tenter de désamorcer le conflit avec Israël

En visite au Liban, Stéphane Séjourné a choisi le quartier général de la force de maintien de la paix des Nations unies à Naqoura à l’extrême sud du Liban pour exprimer la grande inquiétude de la France à l’égard de l’intensification des combats entre Israël et le Hezbollah. Située au cœur du champ de bataille, à quelques km seulement de la frontière, Naqoura est régulièrement la cible de bombardements terrestres et aériens israéliens.

Le ministre des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné lors de sa rencontre avec le chef du Parlement libanais, Nabih Berri à Beyrouth le 28 avril 2024.
Le ministre des Affaires étrangères français Stéphane Séjourné lors de sa rencontre avec le chef du Parlement libanais, Nabih Berri à Beyrouth le 28 avril 2024. AP - Hassan Ammar
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Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

À partir de Naqoura, Stéphane Séjourné s’est dit inquiet de la « très forte augmentation des tensions depuis l'attaque iranienne contre Israël ». « S'il n'y avait pas une guerre à Gaza, on pourrait parler d'une guerre au Sud-Liban compte tenu du nombre de frappes et de l'impact sur la région », a-t-il dit.

Afin d’« éviter la guerre » et pour « stabiliser cette zone », le ministre français a fait des propositions aux dirigeants libanais. La rencontre la plus importante est celle qu’il a eue avec le président du Parlement, un proche allié du Hezbollah. Dans un communiqué publié après sa rencontre avec le chef du Quai d’Orsay, Nabih Berry affirme que « le Liban attend de recevoir la proposition française en vue de l'étudier et d'y répondre ».

En regardant entre les lignes, on note que les autorités libanaises exigent la mise en œuvre de « tous les aspects » de la résolution 1701 de l'ONU, qui a mis fin à la guerre en 2006.

Beyrouth attend donc des actions concrètes de la part d’Israël concernant les litiges frontaliers, la fin des violations israéliennes terrestres et aériennes et le retrait des zones encore occupées à l’extrême sud-est du Liban. Il reste beaucoup à faire pour concilier les points de vue du Liban et d’Israël.

En près de sept mois de violences transfrontalières, au moins 385 personnes, dont 254 combattants du Hezbollah et 73 civils, ont été tuées au Liban, selon un décompte de l'AFP. Côté israélien, 20 personnes ont été tuées, selon l'armée.

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