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Après des années de tension, l'Iran veut renforcer ses liens avec les pays du Golfe

Cinq jours après l'annonce de la reprise des relations diplomatiques entre l'Iran et l'Arabie saoudite à la suite d'un accord parrainé par la Chine, les deux pays affichent une volonté d'œuvrer vite au rapprochement, sur le plan diplomatique comme économique. Et l'Iran cherche aussi à renforcer ou recréer des liens avec d'autres pays de la région.

Le haut diplomate chinois Wang Yi entouré du conseiller saoudien à la Sécurité nationale et du secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, lors de la cérémonie de signature d'accord à Pékin, le vendredi 10 mars 2023.
Le haut diplomate chinois Wang Yi entouré du conseiller saoudien à la Sécurité nationale et du secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien, lors de la cérémonie de signature d'accord à Pékin, le vendredi 10 mars 2023. AFP - -
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Pour le ministre saoudien des Finances, les opportunités en Iran sont « nombreuses ». Et la reprise de la coopération bilatérale pourrait se faire « très rapidement », a estimé mercredi 15 mars Mohamed Al-Jadaan, « si l'on s'en tient aux principes de ce qui a été convenu », précise-t-il. Téhéran et Riyad se sont également donné un délai de deux mois pour rouvrir leurs ambassades respectives.

Voulant tirer profit de ce rapprochement, l'Iran semble maintenant chercher à rétablir des relations avec une autre monarchie du Golfe : Bahreïn. Les contacts entre les deux pays ont été rompus en 2016, dans la foulée de la dispute irano-saoudienne. Bahreïn est un allié de premier plan de l'Arabie saoudite. La prochaine étape de ces manœuvres diplomatiques devrait donc être une normalisation des relations entre les deux pays. Et selon le site d'information Amwaj, des contacts diplomatiques entre Téhéran et Manama ont déjà eu lieu.

Les Émirats arabes unis, eux, n'avaient pas rompu leurs liens avec l'Iran, mais les avaient maintenus à un niveau dégradé pendant plus de six ans. Là aussi, les relations ont été pleinement rétablies il y a six mois. Et ce jeudi 16 mars, le chef du Conseil suprême iranien de la sécurité nationale fera sa première visite dans le pays depuis 2016, accompagné de dirigeants du secteur bancaire, de chefs d'entreprise et de responsables sécuritaires.

► À lire aussi : Accord Téhéran-Riyad: un coup d'éclat retentissant pour la Chine

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