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Iran

Uranium iranien: Paris, Pékin et Moscou regrettent la décision de Téhéran

Alors que Téhéran a dépassé les limites imposées à ses réserves d'uranium, les autres signataires de l'accord sur le nucléaire iranien disent regretter cette décision.

Le président français Emmanuel Macron a fait part de sa «préoccupation».
Le président français Emmanuel Macron a fait part de sa «préoccupation». Koji Sasahara/Pool via REUTERS
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L’Iran est catégorique : dépasser les seuils d’enrichissements d’uranium, ce n’est pas violer l’accord sur le nucléaire iranien. Téhéran s’appuie sur un article de ce pacte historique pour justifier sa décision. Selon ce texte, si l’un des signataires de l’accord ne respecte pas ses engagements, le camp d’en face a le droit de suspendre les siens momentanément.

Dans ce cas, ce sont les États-Unis de Donald Trump qui, en se retirant de l’accord et en imposant des sanctions économiques à la République islamique, sont fautifs. Téhéran a exhorté les autres signataires à agir pour faire respecter l’accord, mais devant leur inaction, a finalement décidé d’augmenter ses réserves d’uranium enrichi, en signe de protestation.

« L'Iran joue avec le feu », a réagi le président américain, alors que les tensions entre les deux pays sont à leur paroxysme.

Le président français Emmanuel Macron a quant à lui fait part de sa « préoccupation » et appelé Téhéran à « revenir sans délai » sur ce dépassement.

À Bruxelles, mardi en fin de journée, les chefs de la diplomatie de l'Union européenne, de la France, de l'Allemagne et du Royaume-Uni se sont dits « extrêmement inquiets » et ont appelé Téhéran à « revenir sur sa décision et à s’abstenir de toute mesure supplémentaire qui remette en cause l’accord nucléaire ».

Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a quant à lui appelé l'Iran « à ne pas céder aux émotions et à respecter les dispositions essentielles de l'accord ».

Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères
00:44

Moscou appelle Téhéran à respecter l'accord nucléaire malgré les pressions américaines

Daniel Vallot

« La Chine déplore les mesures prises par l'Iran, a réagi Geng Shuang, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères. Dans le même temps, nous avons souligné à maintes reprises que la pression maximale des États-Unis est la source des tensions actuelles. »

Signé en 2015 par les grandes puissances et l’Iran, cet accord vise à empêcher Téhéran de se doter de l’arme nucléaire. En contrepartie, les autres signataires avaient promis de lever progressivement leurs sanctions économiques.

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