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Etats-Unis / Syrie

Syrie: le retrait des troupes américaines se fera à un «rythme adapté»

Le flou persiste sur le retrait des troupes américaines de Syrie. Dans un tweet ce lundi matin 7 janvier le président américain évoque un rythme « adapté » et une approche prudente de la question. Donald Trump avait annoncé le 19 décembre le retour des soldats américains et l’avait présenté comme imminent. Cette annonce avait suscité la démission du secrétaire à la Défense et les protestations des alliés des Etats-Unis. Le président semble avoir reculé sur le calendrier du retrait, même s’il s’en défend.

Le président américain Donald Trump, à son arrivée à la Maison Blanche, à Washington, le 6 janvier 2019.
Le président américain Donald Trump, à son arrivée à la Maison Blanche, à Washington, le 6 janvier 2019. Jim WATSON / AFP
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Avec notre correspondante à Washington, Anne Corpet

Donald Trump n’a jamais donné de date précise pour ce retrait, mais il l’évoque ce matin de manière beaucoup plus circonspecte que le mois dernier. « Nous quitterons la Syrie à un rythme adapté tout en continuant à combattre l’Etat islamique et à faire preuve de prudence », écrit-il sur Twitter.

Donald Trump s’en prend au New York Times qu’il accuse de propager de fausses nouvelles. Ce matin, le quotidien explique que l'administration américaine a reculé sur la question du retrait rapide de Syrie.

John Bolton, le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, a en effet déclaré hier en Israël que le retrait se ferait de manière à protéger les alliés et uniquement lorsque l’Etat islamique sera défait.

Donald Trump se défend d’avoir modifié son discours, mais le 19 décembre il avait déclaré dans une vidéo sur Twitter « Nous avons gagné contre l’Etat islamique il est temps de rentrer, nos soldats rentrent maintenant ». Ce qui avait logiquement laissé penser à un retour imminent des troupes. Cette annonce avait d’ailleurs suscité de vives réactions, la démission de James Mattis, ulcéré de voir Washington abandonner ses alliés kurdes.

Début janvier, le président avait semblé déjà reculer sur le calendrier. Après une rencontre avec un sénateur républicain hostile au retrait des troupes, il avait déclaré que le retour des 2 000 soldats américains déployés en Syrie prendrait « un certain temps ».

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