Accéder au contenu principal
Syrie

Armes chimiques en Syrie: la France gèle les avoirs de plusieurs entités

La France gèle les avoirs de neuf entreprises et de trois personnes soupçonnées d'alimenter le programme syrien d'armes chimiques. C'est ce qu'ont annoncé conjointement ce vendredi matin les ministres de l'Economie et des Affaires étrangères. Cette annonce intervient alors que se tient à Paris une réunion internationale sur la lutte contre les armes chimiques.

L'OIAC, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, enquête sur place en Syrie. Ici, le 23 avril à Douma, dans la Ghouta orientale.
L'OIAC, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques, enquête sur place en Syrie. Ici, le 23 avril à Douma, dans la Ghouta orientale. REUTERS/ Ali Hashisho
Publicité

Dans un communiqué, les ministres français des Affaires étrangères et de l'Economie et des Finances ont annoncé le gel des avoirs de neuf entreprises domiciliées pour la plupart en Syrie et au Liban et de trois personnes dont deux ressortissants syriens et une personne née au Liban. La France les soupçonne d'alimenter le programme syrien d'armes chimiques. Les avoirs de ces entités et personnes sont gelés pour six mois à compter du 18 mai 2018. Déjà en janvier dernier, la France avait gelé les avoirs de 25 entités pour les mêmes raisons.

Après les utilisations présumées de chlore et/ou de gaz sarin dans la Ghouta orientale en Syrie et l'empoisonnement d'un ex-agent russe par un agent neurotoxique au Royaume-Uni, 33 pays sont réunis à Paris dans le cadre du Partenariat international contre l'impunité de l'utilisation d'armes chimiques afin de compléter le travail de l'Organisation internationale pour l'interdiction des armes chimiques. Le projet vise à créer un mécanisme d'enquête et d'incrimination malgré l'opposition de la Russie et de l'Iran, alliés au régime de Bachar el-Assad.

Le 16 mai, l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques a confirmé que du chlore avait été « vraisemblablement utilisé comme arme chimique » lors d'une attaque contre la ville syrienne de Saraqeb. Une mission d'enquête de l'OIAC s'était rendue sur place. D'autres résultats sont attendus pour des suspicions d'attaques au chlore et au gaz sarin dans la ville syrienne de Douma, dans la Ghouta, le 7 avril 2018. Une attaque imputée à Damas et qui a provoqué une intervention militaire des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France le 14 avril.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.