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Egypte

Egypte: les adversaires de Sissi se désistent les uns après les autres

La Haute Commission électorale a annoncé dimanche qu’aucun candidat n’avait présenté ses papiers pour l’élection présidentielle de 2018 en dehors du chef de l’Etat Abdel Fatah al-Sissi. Les candidats potentiels se sont tous retirés ou ont été retirés. Lundi est le dernier délai pour présenter les candidatures.

Le candidat Ahmed Shafik, ici pendant la campagne en 2012, n'est plus candidat à la présidentielle égyptienne.
Le candidat Ahmed Shafik, ici pendant la campagne en 2012, n'est plus candidat à la présidentielle égyptienne. Tara Todras-Whitehill/MCT via Getty Images
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Avec notre correspondant au Caire,  Alexandre Buccianti

Cela a commencé avec Ahmad Chafik, le dernier Premier ministre de l’ex-président Moubarak et ancien commandant en chef de l’aviation. Le général avait annoncé sa candidature à partir des Emirats où il s’était réfugié de la vindicte des Frères musulmans. Chafik avait officiellement obtenu 48% des voix au second tour de la présidentielle remportée par Mohamed Morsi mais contestait le résultat. Le général a été gentiment expulsé des Emirats, a disparu pour quelques heures avant que sa famille ne le retrouve dans un cinq étoiles. Après avoir « réfléchi », le général a déclaré qu’il « n’était pas l’homme de la situation ».

Un autre général, Sami Anan, ancien chef d’état-major, a été arrêté après avoir annoncé sa candidature. On a découvert qu’il était toujours « militaire » alors que la loi interdit aux officiers et soldats de voter ou d’être candidats. Khaled Ali, l’avocat de gauche qui avait obtenu moins de 1% au premier tour de 2012, a sagement préféré se retirer.

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