Accéder au contenu principal
Territoires palestiniens

Les signes de bonne volonté du Hamas dans le rapprochement avec le Fatah

Le gouvernement palestinien est attendu à Gaza, ce lundi. Ce sera la première fois en plus de deux ans que l'exécutif de l'Autorité palestinienne revient dans ce territoire contrôlé par le Hamas. Depuis la division entre le mouvement islamiste et le Fatah au pouvoir à Gaza, l'Autorité palestinienne ne contrôle plus la bande de Gaza. Officiellement, ce retour marque une reprise en main de la gestion de ce territoire par le gouvernement officiel palestinien. Et le Hamas affiche sa bonne volonté.

Le chef du Hamas à Gaza, Yehya Al-Sinwar (g) en compagnie du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, au point de passage de Rafah, le 19 septembre 2017.
Le chef du Hamas à Gaza, Yehya Al-Sinwar (g) en compagnie du chef du Hamas, Ismail Haniyeh, au point de passage de Rafah, le 19 septembre 2017. REUTERS/Ibraheem Abu
Publicité

Avec nos envoyés spéciaux à GazaHassan Jaber et Guilhem Delteil

C'est au Caire que les véritables négociations entre le Hamas et le Fatah se mènent. Et le mouvement islamiste reconnaît que la venue du gouvernement palestinien ne permettra pas de grande avancée sur le chemin de la réconciliation.

Mais aux yeux de Ghazi Hamad, l'un des principaux dirigeants du Hamas, cette venue reste un événement important : « Peut-être que ce n'est qu'une opération protocolaire, mais je pense que cela enverra un message fort. Il n'y a qu'un gouvernement gouvernant Gaza, contrôlant Gaza et travaillant à Gaza. C'est le gouvernement de "consensus", il n'y a pas d'autorité parallèle ».

Pour le Hamas, il s'agit de montrer qu'il accepte de transférer le pouvoir à l'Autorité palestinienne. Et il a donné des consignes claires à ses fonctionnaires pour que cette venue se passe sans accroc.

Moatassem Al Menawi est le directeur général adjoint des relations publiques au ministère de l'Education : « Nous avons reçu l'ordre d'être à l'écoute du ministre de l'Education et de dire "oui" à ses ordres. De lui donner tous les documents et les informations dont il a besoin ou qu'il demande. Il peut choisir ce qu'il veut et on lui dira "amen". »

Le bureau du ministre a été préparé. Son nom a même été inscrit sur une plaque. Le message du Hamas est clair, il n'entend pas porter la responsabilité d'un éventuel nouvel échec de la réconciliation.

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.