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Syrie

Israël aurait frappé un centre de production d'armes chimiques en Syrie

Un centre de recherche militaire syrien a été en partie détruit dans la nuit du jeudi 7 septembre lors d'un raid aérien dans le centre de la Syrie. Pour l'armée de Bachar el-Assad, l'opération a été menée par l'aviation israélienne. Damas affirme que deux personnes ont été tuées et prévient qu'il y aura des répercussions sérieuses.

Le drapeau du Hezbollah et les drapeaux syriens flottent sur un véhicule militaire dans la région dite du Qalamoun occidental, en Syrie, le 28 août 2017.
Le drapeau du Hezbollah et les drapeaux syriens flottent sur un véhicule militaire dans la région dite du Qalamoun occidental, en Syrie, le 28 août 2017. REUTERS/Omar Sanadiki
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De notre correspondant à Jérusalem, Guilhem Delteil

Cette opération, non confirmée par Israël, marquerait une nouvelle étape dans l'implication de Tsahal dans le conflit syrien. L'aviation israélienne a déjà mené des dizaines de raids en Syrie, mais cette frappe-là, si elle émane bien d'elle, ne serait pas une opération de routine.

Jusqu'à présent, Israël a plutôt visé des lieux de stockage ou des convois entre la Syrie et le Liban, redoutant des transferts d'armes vers le Hezbollah, comme le relève Yaakov Amidror, ancien conseiller à la sécurité nationale du Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu.

Cette fois-ci, c'est un lieu de production qui aurait été visé. Un centre qui développe « entre autres choses des missiles de précision », affirme sur Twitter l'ancien chef du renseignement militaire Amos Yadlin. « Entre autres choses », car ce site est aussi, aux yeux des Israéliens et des Américains, un centre de production d'armes chimiques.

Cette opération imputée à Israël intervient alors que le chef du Hezbollah, ennemi du gouvernement israélien, a révélé la semaine dernière s'être rendu récemment à Damas. Aux yeux d'Israël, un possible transfert de ce centre de production vers le mouvement libanais aurait été discuté.

En frappant cette infrastructure, l'armée israélienne enverrait ainsi un message clair : un renforcement de l'armement du Hezbollah est pour elle une ligne rouge... Une ligne rouge qu'elle entendrait bien, contrairement aux Occidentaux, faire respecter.

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