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Irak / France

Les ministres français des Affaires étrangères et des Armées en visite en Irak

En visite à Bagdad, les ministres français des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian et des Armées Florence Parly doivent réaffirmer ce 26 août le soutien de la France à l'Irak dans la lutte contre le groupe Etat islamique (EI) et pour la reconstruction du pays.

Les troupes du régime irakien en route vers Tal Afar sur cette photo datant du mois de juin 2017.
Les troupes du régime irakien en route vers Tal Afar sur cette photo datant du mois de juin 2017. MOHAMED EL-SHAHED / AFP
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Arrivés le 25 août dans la capitale irakienne, les deux ministres français rencontreront le Premier ministre Haider al-Abadi et d'autres responsables irakiens ainsi que le président de la région autonome du Kurdistan irakien, Massoud Barzani.

Florence Parly et Jean-Yves Le Drian ont été précédés le 22 août par le chef du Pentagone, Jim Mattis, venu également réaffirmer son soutien aux forces irakiennes. « C'est une période de bascule entre une guerre qui touche à sa fin et le début de la stabilisation et de la reconstruction », a déclaré Jean-Yves Le Drian.

La France, un des principaux contributeurs de la coalition internationale contre le groupe Etat islamique (EI) derrière les Etats-Unis, entend poursuivre ce soutien militaire pour la reprise des dernières poches jihadistes. « Tant que notre ennemi commun n'aura pas été éradiqué, la participation de la France sera maintenue », a ainsi assuré Florence Parly.

Contre l'indépendance du Kurdistan

Cette visite conjointe intervient après la reprise au groupe jihadiste sunnite EI de la deuxième ville du pays, Mossoul, le 9 juillet et au tout début de l'offensive des forces irakiennes pour la reconquête de la cité voisine de Tal Afar, lancée le 20 août.

Les deux ministres français devraient aussi mettre en garde les Kurdes irakiens contre le référendum d'indépendance prévu le 25 septembre, potentiellement déstabilisateur pour l'ensemble de la région. Les Etats-Unis s'y opposent également, tout comme la Turquie et l'Iran qui craignent qu'un tel processus ne fasse tache d'huile chez leur propre minorité kurde.

Les deux ministres français devraient aussi aborder la question des combattants français de l'EI, dont certains ont été faits prisonniers par les forces irakiennes. Les adultes seront jugés sur place pour terrorisme mais les enfants doivent bénéficier d'un traitement judiciaire et social en France, estime Paris.

Paris entend aussi soutenir la reconstruction de l'Irak, dont le coût est estimé entre 700 et 1 000 milliards de dollars. A terme, la France, longtemps éclipsée en Irak par son refus de participer à l'offensive contre Saddam Hussein en 2003, espère retrouver le niveau de relations avec l'Irak d'avant la guerre du Golfe (1990-1991).

(Avec agences)

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