Israël: «tolérance zéro» contre les «terroristes juifs»
L’adolescente poignardée par un extrémiste juif lors de la Gay Pride de Jérusalem jeudi dernier est décédée ce dimanche. Après les violences commises ces derniers jours, le gouvernement israélien prend des mesures contre les « terroristes juifs ».
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Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
« Tolérance zéro », telle est la nouvelle politique décidée par le gouvernement israélien à l’égard des extrémistes juifs. Le cabinet de sécurité s’est réuni ce dimanche pour se pencher sur les conséquences de l’attaque dans le village de Douma, dans le nord de la Cisjordanie, et également, celle, homophobe, de la Gay Pride de Jérusalem. Les ministres ont donné le feu vert aux forces de sécurité pour qu’elles prennent toutes les mesures nécessaires pour traduire en justice les auteurs d’attaques.
Parmi les mesures adoptées, des détentions administratives d’individus qualifiés de potentiellement dangereux, pour donner aux enquêteurs le temps de réunir les preuves nécessaires à un procès. Une mesure habituellement réservée aux Palestiniens, indique-t-on.
Attentat terroriste
Ce type d’arrestation devra recevoir, précise-t-on encore, l’aval du conseiller juridique du gouvernement qui fait office en Israël de procureur général. Et, fait extrêmement rare, l’attaque qui a provoqué la mort du petit Ali Dawabcheh a été officiellement qualifiée d’attentat terroriste.
Le président israélien Reuven Rivlin a par ailleurs porté plainte après avoir reçu des menaces de mort. Des extrémistes lui reprochent d’avoir fait preuve de trop d’empathie à l’égard des Palestiniens après l’attentat de Douma.
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