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Royaume-Uni/Antiterrorisme

Réunion à Londres de la coalition internationale contre le groupe EI

Une réunion de la coalition internationale qui lutte contre l’organisation Etat islamique, présente en Syrie et en Irak, se tient ce jeudi 22 janvier dans la matinée. Plusieurs ministres des Affaires étrangères comme l’Américain John Kerry et le Français Laurent Fabius ont fait le déplacement dans la capitale britannique. Les frappes de la coalition ont commencé en août dernier en Irak et se sont étendues à la Syrie le mois suivant.

A la frontière turque, une femme contemple la ville kurde syrienne de Kobane après une frappe de la coalition, le 13 octobre 2014. Le bilan de ces raids aériens est au menu de la réunion de Londres, ce 22 janvier.
A la frontière turque, une femme contemple la ville kurde syrienne de Kobane après une frappe de la coalition, le 13 octobre 2014. Le bilan de ces raids aériens est au menu de la réunion de Londres, ce 22 janvier. AFP PHOTO / ARIS MESSINIS
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Avec notre envoyé spécial à Londres,  Nicolas Falez

Selon les autorités britanniques, une vingtaine de pays sont représentés ce jeudi matin à Londres. Etats-Unis, Grande-Bretagne, France, Canada, Australie, entre autres, côté occidental, mais aussi les pays arabes participant aux frappes contre l’organisation Etat islamique. C’est le cas des Emirats Arabes Unis, de l’Arabie Saoudite, de Bahrein ou encore de la Jordanie, seul pays de la coalition dont un militaire - un pilote -, a été capturé par les jihadistes.

A Londres, ce mercredi  matin, on fera le bilan des frappes contre les jihadistes. Plus de 5 000 bombes ont été larguées sur des cibles en Irak et en Syrie selon des chiffres récemment divulgués par le Pentagone. Lors de la réunion de ce jeudi, il sera aussi question des combattants étrangers qui rejoignent l’organisation. Les sources de financement du groupe sont également au menu des discussions, ainsi que l’assistance humanitaire aux populations locales déplacées par les violences.

Sur ces sujets, la coalition veut afficher un front uni, mais il y a des différences d’approches. Ainsi, seuls les Etats-Unis et leurs alliés arabes de la région ont étendu leurs frappes à la Syrie. Les autres pays se limitent au territoire irakien. C’est le cas de la France, par exemple, qui refuse l’idée que son intervention militaire dans la région puisse profiter au régime syrien de Bachar el-Assad.

Une progression jihadiste stoppée

Les frappes contre les jihadistes ont débuté en août dernier en Irak. Elles se sont étendues à la Syrie le mois suivant. Et dans l’intervalle, une vaste coalition internationale s’est formée, effectuant des milliers de sorties aériennes.

Sur le terrain, la progression de l’organisation du groupe Etat Islamique a été stoppée. En Syrie, le groupe n’a pas réussi à s’emparer de la ville kurde de Kobané. Et en Irak l’organisation a cédé du terrain dans la région du Mont Sinjar, dans le Nord.

En Irak comme en Syrie, les frappes de la coalition permettent d’appuyer les forces locales qui combattent au sol : l’armée nationale irakienne, les Peshmergas (les forces kurdes irakiennes) ou les Kurdes syriens à Kobané.

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