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France

Européennes: malgré les mauvais sondages, Laurent Wauquiez reste confiant

A trois mois des Européennes, le duel se confirme entre les camps d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen. Selon un sondage Ipsos publié lundi 25 février, La République en Marche arriverait en tête avec 23% des voix, devant le Rassemblement national (ex-FN) qui recueillerait, lui, 19,5% des voix. Les Républicains, eux, seraient loin derrière. Ce qui n’effraie pas leur patron, Laurent Wauquiez.

Le président du parti Les Républicains (LR) et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, le 14 janvier 2019 à Lyon (photo d'illustration).
Le président du parti Les Républicains (LR) et de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, le 14 janvier 2019 à Lyon (photo d'illustration). ROMAIN LAFABREGUE / AFP
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En déplacement au Salon de l'agriculture lundi 25 février, Laurent Wauquiez a fustigé l'absence d'actions du gouvernement en matière de politique agricole. Il a également commenté les derniers sondages en vue des élections européennes de ce printemps.

Et si ceux-ci ont beau placer la liste LR loin derrière le duo de tête à trois mois du scrutin, Laurent Wauquiez garde le sourire, car l'un d'eux, publié en début de semaine, est un peu meilleur que d’habitude : « Il y a trois semaines, on était à 8 %. On a un sondage qui nous donne à 12 %. Méfiez-vous, les Français n’aiment pas, en matière politique, les scénarios écrits d’avance. On va déjouer les pronostics. J’en suis convaincu. »

« Tous comptables »

Une bonne nouvelle, c’est vrai, mais qui arrive après des dizaines de sondages apocalyptiques pour le parti de droite. Laurent Wauquiez le sait, à 10 semaines du premier gros test électoral du quinquennat, il lui faut répondre à ceux, y compris dans son cercle rapproché, qui commencent à émettre des doutes : « Ce que je leur dis, c’est qu’on sera tous comptables. Ce que je leur dis, c’est qu’on a tous un devoir qui est de porter ensemble un nouvel espoir pour la droite et le centre dans notre pays, et que ce n’est pas un petit jeu de patate chaude. Il faut que tout le monde se mette au bon niveau. Le bon niveau, c’est faire en sorte que, dans notre démocratie, il y ait un nouvel espace pour le choix. C’est pour cela qu’on doit se battre ensemble. »

Une manière de couper l’herbe sous le pied de ceux qui voudraient le voir quitter la tête du parti en cas de score sous la barre des 10 %.

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