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France / Politique

France: Laurent Wauquiez veut incarner l'opposition à Emmanuel Macron

Fin de campagne pour Laurent Wauquiez : le grand favori pour prendre la tête des Républicains était, jeudi 7 décembre au soir, à Saint-Priest, près de Lyon, devant une salle comble. Plus de 600 personnes ont fait le déplacement. Laurent Wauquiez, qui affronte Maël de Calan et Florence Portelli dimanche, a lancé un appel au rassemblement. Il veut être celui qui incarnera l'opposition à Emmanuel Macron.

Laurent Wauquiez en meeting à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise, le 7 décembre 2017.
Laurent Wauquiez en meeting à Saint-Priest dans la banlieue lyonnaise, le 7 décembre 2017. REUTERS/Robert Pratta
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C'est chez lui, le 7 décembre, dans la région qu'il préside, que Laurent Wauquiez a terminé sa campagne. De bon augure pour Gilles Gascon, le maire de Saint-Priest, une ville située dans la banlieue sud-est de Lyon : « Cher Laurent, tu étais déjà venu dans notre ville lors des régionales. Nul doute que cela te portera encore chance dimanche »

Pour ce dernier meeting, Laurent Wauquiez a déroulé ses fondamentaux. « Une droite assumée, de retour », c'est son slogan. Une droite qui veut incarner l'opposition à Emmanuel Macron : « On n’est pas de droite quand on explique qu’il n’y a pas de culture française. On n’est pas de droite quand on va en Arabie saoudite faire l’éloge de l’islamisme intégriste… ». Un dernier meeting où la nécessité du rassemblement a été encore une fois martelée : « Je serai l’artisan de ce rassemblement. C’est mon premier devoir. »

Mais il aussi fait le bilan d'une campagne destinée à tourner la page de la présidentielle ratée : « Tout au long de cette campagne, mes amis, j’ai vu les militants. J’ai senti à quel point vous aviez souffert. J’ai senti à quel point il y avait eu les interrogations qui vous avaient traversés, en se disant sommes-nous encore vivants. J’ai senti à quel point vous aviez été écœurés parfois. J’ai senti à quel point cette défaite cruelle vous avait blessés alors que la victoire nous semblait offerte. Et j’ai senti aussi quelque chose de plus beau encore, j’ai senti que les braises n’étaient pas éteintes. J’ai senti que les bénévoles de ma famille politique n’attendaient qu’une chose, c’est qu’on leur redonne un cap et un sens. »

Signe d'une inquiétude à quelques jours d'un scrutin où la mobilisation s'annonce faible, Laurent Wauquiez a lancé ce soir, et c'est une première, un appel à trois pontes du parti qui ne le soutiennent pas dans cette campagne : Valérie Pécresse, Xavier Bertrand et Christian Estrosi, « il n’y a plus de place pour les parcours solitaires, a-t-il lancé. C’est ensemble qu’il faut avancer et personne ne peut rester spectateur. » Et lui n'est pas spectateur : Nicolas Sarkozy réaffichera cet après-midi son soutien à Laurent Wauquiez.

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