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Présidentielle 2017

Rumeur d'évasion fiscale: plainte de Macron pour divulgation de fausse nouvelle

En France, à trois jours du second tour, la campagne présidentielle déborde sur le terrain judiciaire après les insinuations mercredi soir lors du débat télévisé de Marine Le Pen sur un prétendu compte offshore aux Bahamas. Emmanuel Macron a déposé plainte et dans la foulée, le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire.

Marine Le Pen a insinué pendant le débat télévisé qu'Emmanuel Macron pourrait détenir un compte offshore aux Bahamas.
Marine Le Pen a insinué pendant le débat télévisé qu'Emmanuel Macron pourrait détenir un compte offshore aux Bahamas. REUTERS/Charles Platiau
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L'épisode laissera des traces. Cette boule puante lâchée par Marine Le Pen sera peut-être même l'échange qui restera de ce duel télévisé. Après plus de deux heures d'un débat tendu, âpre, rugueux, la candidate du Front national laisse entendre qu'Emmanuel Macron cacherait de l'argent dans un paradis fiscal.

« Le parti des affaires ce n’est pas le mien, c’est le votre », glisse Emmanuel Macron. « Le parti des affaires c’est le mien ? Faites attention à ce que vous dites monsieur Macron. J'espère que l'on n'apprendra pas que vous avez un compte offshore aux Bahamas »,  répond la candidate du FN. Dans la foulée à l'antenne, Emmanuel Macron dénonce « de la diffamation ».

Le candidat d’EnMarche ! a donc dès ce jeudi matin porté plainte pour faux, usage de faux et divulgation de fausses nouvelles. Une plainte déposée contre X et non pas contre Marine Le Pen, de manière à ne pas restreindre le champ de l'enquête préliminaire ouverte par le parquet de Paris.

Car dans l'entourage d’Emmanuel Macron on soupçonne une véritable opération de déstabilisation orchestrée sur Twitter, l'information ayant été relayée par des soutiens de Donald Trump, puis reprise par des proches de Sputnik et Russia Today, deux relais d'influence russe sur la Toile.

Damien Bancal, journaliste et spécialiste de la lutte contre le cybercrime revient sur la fabrique de cette intox.

C’est surtout et avant tout des réseaux étrangers et surtout des réseaux d’extrémistes russes qui ont commencé à rediffuser, à retwitter, et qui ont tenté de faire mousser la chose.

01:03

Damien Bancal, cyber-spécialiste

RFI

→ A lire aussi : «Perlimpinpin», «schlague»: Le Pen et Macron ne se sont pas épargnés

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