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Ukraine: les pays occidentaux divisés sur l’envoi de troupes au sol

Faut-il envoyer des troupes au sol en Ukraine ? La question fait débat depuis des semaines dans les pays occidentaux depuis qu’Emmanuel Macron a émis cette idée. Aujourd’hui, la Lituanie apporte sa contribution aux discussions en évoquant la possibilité d’envoyer du personnel militaire en Ukraine, dans le cadre de missions de formation. Une position qui reste minoritaire.

Ukraine Dniepr soldat Kherson
Soldat ukrainien dans les environs du Dniepr, le 6 novembre 2023. AFP - ROMAN PILIPEY
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Dans un entretien au Financial Time, la Première ministre lituanienne, Ingrida Šimonytė, déclare que son pays est prêt à déployer des troupes en Ukraine dans le cadre d'une mission de formation. Son chef de la diplomatie, Gabrielius Landsbergis, insiste sur l’aspect pratique qu’auraient ces formations. « Nos troupes ont formé des Ukrainiens en Ukraine avant la guerre, et ce depuis de nombreuses années. Il serait donc tout à fait possible de revenir à cette tradition », affirme-t-il dans le Guardian.

En Finlande, la ministre des Affaires étrangères a affirmé, en mars, que l'Occident ne pouvait exclure la possibilité de déployer des troupes contre la Russie, tout en soulignant que la position actuelle de son pays restait la même : ne pas envoyer de troupes dans l'immédiat. Selon Elina Valtonen, « les pays occidentaux, y compris les États-Unis, ne devraient pas être totalement opposés à l'idée d'envoyer des troupes en Ukraine si la situation s'y aggrave ».

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Laisser Vladimir Poutine s’interroger

En Pologne, si le Premier ministre Donald Tusk affirme qu'il « ne s'attend pas à envoyer des troupes en Ukraine », le chef de la diplomatie n’écarte plus cette idée. Dans un entretien à la BBC, Radosław Sikorski a plaidé pour le maintien du flou sur la position des Occidentaux pour laisser Vladimir Poutine s’interroger sur leurs intentions.

Parmi les opposants à l’idée d’envoyer des militaires en Ukraine : l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Espagne, la Hongrie ou l’Italie, dont le vice-président du gouvernement, Matteo Salvini, estime qu’Emmanuel Macron doit « se faire soigner ». Et même si le chef de la ligue se distingue de la politique pro-ukrainienne du gouvernement Meloni, le chef de la diplomatie, Antonio Tajani, a rappelé à cette occasion que Rome n'avait pas l'intention d'envoyer de soldats en Ukraine.

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