Accéder au contenu principal

Soupçons d'espionnage: perquisition des bureaux d'un eurodéputé de l’AfD à Bruxelles

Le parquet fédéral allemand a annoncé des perquisitions, mardi 7 mai, dans les bureaux de l'eurodéputé AfD Maximilian Krah au Parlement européen dans le cadre des soupçons d'espionnage au profit de la Chine à l'encontre de l'un de ses assistants.

Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD au scrutin du 9 juin. L'homme n'est pas visé par les accusations et la perquisition de son bureau bruxellois. Le dossier concerne néanmoins l'un de ses anciens collaborateurs.
Maximilian Krah, tête de liste de l'AfD au scrutin du 9 juin. L'homme n'est pas visé par les accusations et la perquisition de son bureau bruxellois. Le dossier concerne néanmoins l'un de ses anciens collaborateurs. © Michael Kappeler / AP
Publicité

Maximilian Krah, tête de liste du parti d'extrême droite au scrutin du 9 juin, n'est pas visé par ces accusations et la perquisition de son bureau bruxellois entre dans le cadre d'une procédure « concernant les témoins », a précisé le parquet dans un communiqué.

Les fouilles sont liées à l'arrestation le 23 avril de Jian Guo, un collaborateur de l'eurodéputé, accusé d'avoir espionné des opposants chinois en Allemagne et d'avoir partagé des informations sur le Parlement européen avec un service de renseignement chinois.

« Le Parlement européen a donné son accord pour pénétrer dans les locaux », a indiqué le parquet, rappelant qu'un appartement de Jian Guo à Bruxelles avait déjà été perquisitionné le 24 avril. Le parquet fédéral belge a indiqué à l'AFP avoir supervisé la procédure.

« Ni moi, ni aucun autre membre du personnel ne sommes concernés »

Maximilian Krah a confirmé la perquisition « du bureau de son ex-collaborateur » dans une réaction sur son compte X. « C'était prévisible après son arrestation et ce n'est donc pas du tout surprenant », a-t-il écrit, s'étonnant qu'il ait fallu « autant de temps » pour le faire.

« Ni moi, ni aucun autre membre du personnel ne sommes concernés », a-t-il ajouté. La révélation, fin avril, des soupçons d'espionnage d'un agent chinois au cœur du Parlement européen a nourri les craintes d'interférence de Pékin visant à miner les démocraties avant les élections de juin.

L'affaire était intervenue au lendemain de l'arrestation en Allemagne de trois ressortissants, également accusés d'espionner pour le compte de la Chine, et de l'inculpation de deux hommes à Londres pour des suspicions similaires.

À lire aussiEuropéennes: plombée par les scandales, l'extrême droite allemande lance sa campagne

NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail

Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI

Partager :
Page non trouvée

Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible.