Grèce: passation de la flamme olympique, les athlètes paralympiques se préparent
À Athènes, c’est en fin de journée ce vendredi 26 avril que se déroule la cérémonie de passation de la flamme olympique. Allumée sur le site antique d’Olympie puis exhibée pendant onze jours à travers la Grèce, cette torche symbolique va donc être officiellement transmise au comité d’organisation de Paris 2024, marquant le compte à rebours avant le début des Jeux cet été. Pendant ce temps-là les athlètes se préparent pour ces Jeux olympiques mais aussi paralympiques.
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Avec notre correspondant à Athènes, Joël Bronner
Sur le dos, Nasos Gavelas, un athlète non-voyant, qui détient, dans sa catégorie, le record du monde du 100 m, soulève un haltère de 200 kilos. L’heure est au travail musculaire dans les locaux du Centre athlétique olympique d’Athènes. Le sprinteur non-voyant suit les consignes de Nestoras Kolovos, qui est son entraîneur depuis maintenant près de huit ans.
« C’est la même préparation qu’avec un athlète valide, dit l'homme, la seule différence c’est que Nasos a besoin d’un coureur à ses côtés, il ne peut pas courir seul. Sous ma direction, Nasos a remporté une fois les mondiaux et deux fois les championnats d’Europe d’athlétisme handisport sur 100 mètres. Il a aussi terminé premier aux JO de Tokyo en établissant un nouveau record du monde. »
Bandeau sur les yeux
Le record établi sur 100 mètres par l’athlète de 24 ans dans la catégorie T11, celle des sportifs avec une cécité totale est de 10"82. Les coureurs y sprintent avec un bandeau sur les yeux et donc un coureur guide, rattaché par le poignet, qui les aident à maintenir une course en ligne droite. C’est Theodoris Vrontinos qui est depuis un mois seulement son nouveau « guide ». Ensemble, ils espèrent bien goûter rapidement à la victoire.
« Là, raconte Nasos Gavelas, on s’entraîne d’abord pour les championnats du monde de para-athlétisme de Kobé au Japon, en mai. Pour les JO, on est calmes, concentrés et on vise le meilleur résultat possible. Rendez-vous à Paris ! ». Objectif : la victoire bien sûr et, si possible, rééditer un exploit comparable à celui de Tokyo.
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