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Réchauffement climatique: nouveau record de chaleur au nord de la Norvège

Un nouveau record de température a été atteint samedi 25 juillet sur l'archipel de Svalbard, dans le nord de la Norvège. Toute la région arctique est au-dessus des normales saisonnières.

Un rapport officiel norvégien prévoit en effet une hausse des températures de 7 à 10 degrés d’ici à la fin du siècle dans cet archipel.
Un rapport officiel norvégien prévoit en effet une hausse des températures de 7 à 10 degrés d’ici à la fin du siècle dans cet archipel. STAN HONDA / AFP
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Synonyme de vacances et de soleil, l’été dans l’hémisphère Nord de la planète est aussi le signe de dégâts pour le climat dans l’Arctique, où le réchauffement climatique s’accélère. Il fait chaud sous le soleil de minuit, trop chaud.

Dans l’archipel norvégien du Svalbard, plus connu sous le nom de Spitzberg, la température a battu samedi 25 juillet un nouveau record absolu avec près de 22 degrés. Le précédent datait de 1979. Ce pic de chaleur devrait durer tout le week-end, jusqu’à lundi inclus. Habituellement, la température en juillet avoisine les 5 à 8 degrés dans ces îles qui se trouvent à environ 1 000 kilomètres du pôle Nord.

L’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète

À plus long terme, ces températures peuvent s’avérer tout aussi mauvaises pour les ours polaires du Svalbard - et pour l'humanité. Un rapport officiel norvégien prévoit en effet une hausse des températures de 7 à 10 degrés d’ici à la fin du siècle dans cet archipel.

►À (re)lire – Russie: victime du réchauffement climatique, la Sibérie s’enflamme

Dans son ensemble, l’Arctique se réchauffe deux fois plus vite que le reste de la planète. Et cet été, les signes sont particulièrement inquiétants. Les scientifiques ont relevé un pic à 38 degrés au-delà du cercle arctique, et des épisodes de quasi-canicule dans la partie russe de la région. En Sibérie, le thermomètre affiche 5 degrés de plus que la normale depuis le mois de janvier.

Conséquence : le dégel du pergélisol risque de s’accélérer. Il provoque déjà de gros dégâts matériels sur les infrastructures et constitue, selon les scientifiques, une grave menace pour l’environnement. En effet, le pergélisol et les quantités énormes de CO2 contenues dans ses réserves sont un risque pour le climat et pour la santé humaine, car il emprisonne également de nombreux virus et bactéries.

►À (re)voir – Webdocumentaire RFI : Chasseurs de carbone, le dégel des sols dans le grand Nord, une bombe à retardement ?

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