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Espagne

Catalogne: des routes coupées pour protester contre la détention de Carles Puigdemont

Des militants indépendantistes ont bloqué des routes ce 27 mars en Catalogne pour protester contre la détention de l'ex-président catalan Carles Puigdemont, qui attend en Allemagne que la justice décide si elle le remet à l'Espagne où il est poursuivi pour rébellion.

Des voitures bloquées par les militants pro-indépendance en Catalogne, le 27 mars 2018.
Des voitures bloquées par les militants pro-indépendance en Catalogne, le 27 mars 2018. REUTERS/Albert Gea
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La police espagnole est intervenue en fin de matinée ce 27 mars pour lever le barrage formé à l'aube à hauteur de Figueras, près de la frontière française, par quelques dizaines de manifestants à l'appel d'un groupe indépendantiste catalan radical, les Comités de défense de la République (CDR).

D'autres routes ont été coupées dans la matinée, de même que brièvement, les accès nord et sud à Barcelone, où des milliers de manifestants ont affronté la police pendant des heures le 25 mars. Les échauffourées ont fait une centaine de blessés légers dont 22 policiers.

Les CDR, qui comptent quelques milliers de militants selon la police, avaient annoncé la veille un printemps de « protestations permanentes ». Pour eux, la détention de Carles Puigdemont marque « un point de non-retour » pour le mouvement sécessionniste.

Les Comités occupent le terrain alors que les partis indépendantistes ont été décapités par une série d'inculpations et d'incarcérations et surtout l'arrestation le 26 mars que Carles Puigdemont, qui narguait l'Espagne depuis cinq mois en se proclamant « président en exil ».

Extradition ?

L'ancien président catalan, destitué par le gouvernement de Madrid après la déclaration d'indépendance de la Catalogne le 25 octobre dernier, attend que la justice allemande se prononce sur son éventuelle extradition vers l'Espagne.

La justice allemande dispose d'un délai de 60 jours pour trancher sur la remise de Carles Puigdemont à Madrid. Elle aura à décider si des infractions similaires à celles pour lesquelles il est poursuivi en Espagne existent en droit allemand.

Il est inculpé de « détournement de fonds public » et, comme douze autres dirigeants indépendantistes, de « rébellion », délit passible de 30 ans de prison en Espagne.

(Avec agences)

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