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Royaume-Uni / UE

Brexit: Theresa May tente de rassurer les Européens installés au Royaume-Uni

La Première ministre britannique Theresa May a détaillé ce lundi 26 juin le statut qu'elle entend accorder aux quelque 3,2 millions d'Européens installés au Royaume-Uni après le Brexit. La chef du gouvernement s'est voulue rassurante. Néanmoins, certaines conditions émises par Londres ont été fraîchement accueillies.

Theresa May estime l'offre faite aux ressortissants européens «sérieuse et juste».
Theresa May estime l'offre faite aux ressortissants européens «sérieuse et juste». REUTERS/Stefan Wermuth
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Avec notre correspondante à Londres,  Muriel Delcroix

Theresa May dit vouloir dissiper les craintes des ressortissants européens en faisant une offre qu'elle juge « sérieuse et juste ». « Nous voulons que vous restiez », leur a-t-elle lancé.

Les citoyens présents au Royaume-Uni depuis cinq ans à une date butoir qui reste à négocier pourront donc faire une demande par Internet pour obtenir un nouveau statut et une sorte de carte spéciale de résident permanent. Cela leur donnera les mêmes droits qu'un Britannique en termes d'accès au travail ou à la santé. Ceux arrivant après la date butoir auront deux ans pour régulariser leur statut, mais sans garanties.

« Trop peu et trop tard », a critiqué le leader de l'opposition travailliste Jeremy Corbyn pour qui le gouvernement aurait dû garantir les droits existants des citoyens européens de façon unilatérale immédiatement après le vote pour le Brexit.

Qui plus est, certaines dispositions inquiètent déjà les expatriés. Ainsi, si Theresa May assure qu'il n'est pas question de séparer les familles, ses propositions impliquent de faire venir ses proches avant le Brexit au risque qu'ils soient assujettis à des règles d'immigration plus strictes. Par ailleurs, les citoyens européens n'auront plus le droit de voter lors des élections locales britanniques. Enfin, en cas de litige, Londres veut que ce soit la justice britannique qui tranche et non plus la Cour européenne de justice. Or c'est l'un des principaux points d'achoppement des négociations avec Bruxelles qui par la voix de son négociateur Michel Barnier demande plus d'ambition et de clarté.

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