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Union européenne

Victimes du terrorisme: Hollande souhaite une politique européenne coordonnée

La journée européenne de commémoration des victimes du terrorisme a été instaurée après les attentats dans les trains de banlieue de Madrid le 11 mars 2004 qui avait fait près de 200 morts. Chaque année, les familles de victimes se réunissent pour l'occasion et font le point sur les initiatives et les avancées en matière de législation. L'Europe manque d'harmonisation en la matière, mais des efforts sont en train d'être faits, c'est ce qu'est venu dire en personne François Hollande aux associations réunies à Bruxelles.

François Hollande avec les familles des victimes du terrorisme à Bruxelles pour une journée de commémoration, ce 10 mars 2017.
François Hollande avec les familles des victimes du terrorisme à Bruxelles pour une journée de commémoration, ce 10 mars 2017. REUTERS/Virginia Mayo/Pool
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Avec notre envoyée spéciale à Bruxelles, Anastasia Becchio

François Hollande est entouré de représentants d'associations de familles de victimes du terrorisme. Des proches des morts et des blessés des attentats de Madrid sont présents. Le patron de l'imprimerie de Dammartin-en-Goële pris en otage par les frères Kouachi le 9 janvier 2015, deux jours après la tuerie à Charlie Hebdo est égaement dans l'assistance.

Une feuille de route pour mieux informer, indemniser et accompagner les victimes du terrorisme doit être signée par huit Etats membres dont l'Espagne, l'Italie, la Hongrie ou encore la France. C'est un pas dans la bonne direction est venu dire François Hollande: « D’autres pays vont vous rejoindre, nous rejoindre pour cette feuille de route qui doit permettre une véritable politique à l’égard des victimes à l’échelle de l’Europe. Il était donc légitime que l’Europe efface pour un temps les frontières pour que nous puissions avoir une politique coordonnée à l’égard des victimes ».

Cette est initiative saluée par Guillaume Denoix de Saint Marc, président de l'Association française des victimes du terrorisme : « On s’aperçoit avec l’exemple des attentats de Bruxelles de la disparité flagrante, évidente, de la prise en charge des victimes, notamment en Belgique, mais aussi dans les Etats membres. Et il est urgent de mettre un standard assez haut de soutien aux victimes du terrorisme, avec des lois spécifiques pour les victimes du terrorisme, ce qui est en train d’être fait ». Mais il reste encore beaucoup de travail. Le statut de victime du terrorisme n'est même pas reconnu dans certains Etats membres.

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